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Nouveau traitement antipaludique à base d’éponge marine

Une image distribuée par le Centre océanographique national le 24 juillet 2023 montre une éponge carnivore, Axoniderma mexicana, photographiée lors d’une récente expédition dans les abysses du Pacifique Nord-Est et trouvée dans la zone Clarion-Clipperton – Copyright Centre national d’océanographie / Projet Smartex (NERC)/AFP/Document de dossier

Le paludisme est un maladie infectieuse mondiale cela reste l’une des principales causes de morbidité et de mortalité dans les pays en développement. Dans le cadre d’une avancée récente, des chercheurs ont montré qu’un nouveau traitement antipaludique prometteur est efficace contre les parasites du paludisme sensibles et résistants aux médicaments dans des études en laboratoire et sur des souris.

Le parasite étudié était Plasmodium falciparum, qui est un parasite protozoaire unicellulaire de l’homme. Il est considéré comme l’espèce la plus mortelle de Plasmodium qui provoque le paludisme chez l’homme. Le parasite se transmet par la piqûre d’une femelle infectée Anophèle moustique. P. falciparum est très répandu dans Régions de l’Afrique, de l’Asie du Sud-Est, de la Méditerranée orientale et du Pacifique occidental.

Il existe un nombre limité d’antipaludiques et une protection limitée offerte par les vaccins actuels. Il existe donc un besoin urgent de traitements thérapeutiques pour supprimer la propagation de la maladie.

La famille des isocyanoterpènes (ICT) de produits naturels dérivés des éponges possède une puissante activité antibactérienne, antifongique et antipaludique. Les terpènes sont des composés cycliques volatils et insaturés à 5 carbones, constitués d’unités monomères isoprène.

Parmi les TIC, la sous-famille des kalihinols, comprenant les kalihinols A et B, présente une activité contre les substances sensibles et résistantes aux médicaments. P. falciparum isole.

La production biologique à grande échelle des dérivés du kalihinol étant complexe, les chercheurs ont synthétisé chimiquement des analogues du kalihinol. Cela a permis le développement d’un médicament très puissant.

Ce traitement expérimental, codé MED6-189, est basé sur le composé trouvé dans les éponges marines (animaux aquatiques simples possédant des squelettes denses mais poreux). L’étude provient principalement de chercheurs de l’Université de Californie-Riverside, d’UC-Irvine et de la Yale School of Medicine.

Le médicament MED6-189 perturbe le cycle de vie du parasite, ralentit sa croissance et le tue. Cela se produit lorsque MED6-189 cible l’apicoplaste, qui est un plaste non photosynthétique présent chez les parasites (inhibant la biogenèse des lipides et le trafic cellulaire).

L’équipe de recherche espère obtenir l’approbation pour tester le traitement dans le cadre d’un essai clinique de phase 1 afin d’évaluer sa sécurité et ses effets secondaires.

La recherche apparaît dans le journal Science, intitulé « Un analogue du kalihinol perturbe la fonction des apicoplastes et le trafic vésiculaire dans P. falciparum paludisme. »

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