Note de l’éditeur : il s’agit de la première d’une série de questions-réponses en cours avec des candidats au siège du Congrès du 8e district de l’Indiana. Vous pouvez retrouver la première question-réponse ici, la deuxième ici et la troisième ici.
Le représentant Larry Bucshon ne cherchant pas à être réélu, le siège du Congrès du 8e district de l’Indiana aura un nouvel occupant pour la première fois depuis plus d’une décennie.
Les candidats sont : le républicain Mark Messmer, un ancien sénateur d’État basé à Jasper; Le démocrate Erik Hurtun résident d’Evansville ; et Richard Fitzlaff, candidat du Parti libertaire de Terre Haute.
Le Courier & Press leur a posé une série de questions sur des enjeux et des politiques. Voici la quatrième série de réponses.
Que proposez-vous de faire contre la violence armée dans les écoles ?
Marc Messmer : La majorité des actes de violence armée dans les écoles proviennent d’individus déjà connus des forces de l’ordre, et nous disposons déjà de lois pour résoudre bon nombre de ces problèmes. Au lieu d’ajouter davantage de lois, nous devons nous concentrer sur l’application de celles dont nous disposons et améliorer la coordination entre les écoles, les forces de l’ordre et les professionnels de la santé mentale pour prévenir ces tragédies. J’ai soutenu la politique de l’État qui a accordé des subventions de sécurité aux écoles, encourageant le maintien d’agents de sécurité publique dans les écoles, ce qui constitue un moyen de dissuasion très efficace contre la violence armée à l’école.
Richard FItzlaff : Nous devons nous attaquer aux causes profondes de la violence armée parmi nos jeunes. La crise de la santé mentale, le manque de soutien communautaire fort et d’infrastructures dans nos écoles, comme des détecteurs de métaux et des serrures automatiques.
Erik blessé : Nous avons besoin d’une réglementation sensée sur les armes à feu. Nous avons besoin d’une interdiction des armes d’assaut, nous avons besoin de lois sur le stockage des armes à feu et nous avons besoin d’une vérification universelle des antécédents.
Quelle est la solution pour abaisser la température de la polarisation politique dans ce pays ?
Marc Messmer : La montée des chambres d’écho politiques et des médias d’information unilatéraux 24 heures sur 24 a alimenté cette division. Tous les candidats républicains depuis Nixon ont été injustement présentés comme des candidats haineux, tandis que la violence politique de gauche est souvent excusée ou ignorée. (Récemment), il y a eu une autre tentative d’assassinat contre le président Trump, et une grande partie des médias ont haussé les épaules, laissant entendre qu’il « le demandait ». Ce double standard ne fait qu’approfondir la division. Nous avons besoin d’un engagement de toutes les parties pour condamner la violence politique et rejeter les discours qui déshumanisent les opposants, pas seulement lorsque cela convient à leur discours. J’ai travaillé dur pour créer des relations de travail bipartites au sein de l’Assemblée générale et je continuerai de faire de même à Washington si je suis élu.
Richard Fitzlaff : Nous pouvons commencer à atténuer le fossé en comprenant que même si nous pouvons avoir de nombreuses différences avec ceux qui nous entourent, nous pouvons également trouver des opportunités de terrain d’entente avec nos voisins d’à côté ou d’en face.
Erik blessé : Je pense que demander des comptes aux médias qui diffusent des informations erronées flagrantes destinées à attiser l’indignation et la polarisation est une étape importante. Nous l’avons vu avec le procès de 1,5 milliard de dollars contre Alex Jones et ses mensonges sur la fusillade de Sandy Hook. Ce genre de désinformation est dangereux et attise la peur et la haine. En tenant les gens responsables de la diffusion de mensonges, nous pouvons nous unir derrière la vérité.
Cet article a été initialement publié sur Evansville Courier & Press : Questions-réponses : les candidats du 8e district parlent de violence armée et de polarisation politique