![Émilie Pérez](https://variety.com/wp-content/uploads/2024/02/EmiliaPerez_validee1.jpg?crop=0px%2C186px%2C5760px%2C3240px&resize=681%2C383)
Avec l’aimable autorisation de Productions Saint-Laurent
« Emilia Pérez », le drame musical en langue espagnole mettant en vedette Zoe Saldaña, Selena Gomez et Karla Sofía Gascón, qui a reçu des critiques enthousiastes après sa première à Cannes, est sur le point de conclure un accord pour les droits américains et britanniques avec Netflix.
Des sources ont déclaré que l’accord, qui pourrait également inclure des territoires supplémentaires, s’élève à environ 12 millions de dollars, et qu’il est toujours possible que les négociations en cours échouent.
Saldaña incarne Rita, une avocate sous-estimée dont le cabinet est plus enclin à aider les criminels qu’à demander justice. Elle trouve une issue inattendue lorsque Manitas (Gascón), chef redouté du cartel de la drogue, la recrute pour l’aider à mener subrepticement une opération de changement de sexe afin de devenir la femme qu’il a toujours voulu être. Gomez joue sa femme sans méfiance. Dans une interview exclusive avec VariétéAudiard a décrit le film comme un « livret d’opéra en quatre actes », alors que les acteurs entonnent des chansons originales pour faire avancer l’intrigue.
Le cinéaste est un habitué du Festival de Cannes, où il a remporté la Palme d’Or en 2015 pour « Deephan ». Son premier film, « Watch the Men Fall » en 1994, a été sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes et a remporté trois César, dont celui du meilleur premier ouvrage. Le cinéaste français compte six films en sélection officielle, dont « Un Prophète », « De rouille et d’os », « Les Olympiades » et « Emilia Pérez ».
Le film a reçu des éloges quasi unanimes de la part des critiques, avec VariétéPeter Debruge de Peter Debruge le compare à « une rose qui fleurit au milieu d’un champ de mines » et à un « opéra pop du sud de la frontière sur une métamorphose des plus improbables et la rédemption personnelle qu’elle éveille chez un criminel insensible ». En plus de concourir pour la deuxième Palme d’Or d’Audiard, le film est également éligible à la Queer Palm, qui récompense les titres traitant de thématiques LGBTQ et qui est décernée par un jury présidé par le cinéaste belge Lukas Dhont.