Miley Cyrus poursuivie pour violation du droit d’auteur sur « Flowers »
Miley Cyrus a été poursuivie en justice pour avoir prétendument copié « When I Was Your Man » de Bruno Mars pour sa chanson à succès « Flowers », récompensée aux Grammy Awards.
La plainte, déposée lundi devant un tribunal fédéral de Californie, a été déposée par Tempo Music Investments, qui a acquis en 2020 une part des droits d’auteur du titre Mars auprès de l’auteur-compositeur Philip Lawrence. Elle accuse Cyrus de « copie intentionnelle » constituant une contrefaçon.
Les auteurs-compositeurs Gregory Hein et Michael Pollock, qui ont coécrit la chanson avec Cyrus, Sony Music Publishing et les distributeurs de la chanson, dont Apple, Live Nation et Amazon, ont également été nommés dans la plainte, qui n’implique Mars d’aucun côté.
« Flowers », écrite après le divorce de Cyrus avec Liam Hemsworth, est devenue un succès du jour au lendemain lorsqu’elle a fait ses débuts en janvier 2023 au sommet du classement Billboard Hot 100, où elle est restée pendant huit semaines. Un an plus tard, elle a valu à Cyrus son premier Grammy.
Les similitudes entre les deux morceaux sont immédiatement apparues. La chanson de Cyrus est considérée par de nombreux auditeurs comme une interpolation de « When I Was Your Man », sorti en 2013.
La plainte de Tempo Music allègue que « Flowers » est un dérivé non autorisé du disque de Mars. Elle souligne des similitudes substantielles dans la mélodie, l’harmonie et le refrain.
« En effet, la ligne vocale d’ouverture du refrain de ‘Flowers’ commence et se termine sur les mêmes accords que la ligne vocale d’ouverture du couplet de ‘When I was Your Man’ », indique la plainte.
Les détails du procès se recoupent dans les mélodies des chansons, qui, selon Tempo Music, partagent la même « empreinte musicale ». Le site cite également une comparaison des paroles. Alors que Mars chante « That I should have brought you flowers and held your hand », Cyrus chante « I can buy myself flowers and I can hold my own hand », par exemple.
« Une comparaison des paroles des deux chansons suggère également que les similitudes musicales ne sont pas une coïncidence », écrit Alex Weingarten, avocat de l’entreprise, dans la plainte.
Dans ce cas, Cyrus pourrait faire valoir qu’elle est protégée par le droit d’utilisation équitable, qui protège l’utilisation de matériel protégé par le droit d’auteur pour créer une œuvre secondaire à condition qu’elle soit « transformatrice ».