Méthodes contraceptives qui augmentent la crise cardiaque, le risque d’accident vasculaire cérébral révélé

Cela pourrait être une pilule difficile à avaler.

Environ 250 millions de femmes Le monde entier utilise une certaine forme de contraception hormonale. Recherches antérieures a suggéré un lien entre l’utilisation des hormones synthétiques pour prévenir la grossesse et un risque accru d’AVC et de crise cardiaque.

Scientifiques au Danemark examiné les risques Associé aux anneaux vaginaux, aux patchs cutanés, aux dispositifs intra-utérins, aux implants insérés sous la peau, aux injections, aux pilules d’œstrogène-progestine et aux pilules progestantes.

Les contraceptifs hormonaux contiennent des œstrogènes et des progestatifs ou uniquement progestatifs pour refléter les hormones qui se produisent naturellement dans le corps d’une femme. Les œstrogènes régulent le cycle menstruel tandis que le progestatif est une version synthétique de la progestérone, une hormone cruciale pour soutenir la grossesse.

Pour leur étude, les chercheurs ont suivi les registres nationaux de prescription sur 25 ans pour plus de 2 millions de femmes danoises entre 15 et 49 ans.

Les femmes ont été exclues si elles avaient des antécédents d’utilisation des antipsychotiques, du cancer, des maladies du foie, des maladies rénales, du syndrome des ovaires polykystiques, de l’endométriose, du traitement de l’infertilité, de l’hormonothérapie ou d’autres conditions.

Après ajustement pour des facteurs tels que l’âge, l’éducation, l’hypertension artérielle et le diabète, les chercheurs ont lié la pilule œstrogène-progestine – connue familièrement sous le nom de pilule contraceptive – pour deux fois le risque d’AVC ischémique et de crise cardiaque.

Cela se traduit par un accident vasculaire cérébral supplémentaire pour 4 760 femmes prenant la pilule pendant un an et une crise cardiaque supplémentaire pour 10 000 femmes par an d’utilisation.

Un AVC ischémique, lorsqu’un vaisseau sanguin dans le cerveau est bloqué, est le type d’AVC le plus courant.

Les contraceptifs des œstrogènes-progestes qui ne sont pas des pilules, tels que l’anneau vaginal et le patch cutané, étaient également associés à des risques élevés.

L’anneau vaginal a augmenté le risque de l’AVC ischémique de 2,4 fois et le risque de crise cardiaque 3,8 fois, tandis que le patch a augmenté le risque d’AVC de 3,4 fois.

Les produits progestatifs uniquement, y compris la «mini pilule» et les implants, se sont mieux comportés. Le DIU progestatif uniquement était le seul contraceptif non lié à un risque plus élevé.

Les chercheurs ont souligné que la leur était une étude d’observation, donc aucune conclusion ferme ne peut être tirée sur la cause et l’effet. Il pourrait y avoir d’autres facteurs qui ont stimulé les traits et les crises cardiaques qu’ils n’ont pas pris en compte.

«Bien que les risques absolus [of these incidents] étaient bas,  » Les chercheurs ont écrit cette semaine dans le BMJ«Les cliniciens devraient inclure le risque potentiel… dans leur évaluation des avantages et des risques lors de la prescription de méthodes contraceptives hormonales.»

Dans un éditorial qui l’accompagneLa chercheuse postdoctorale de l’Institut royal de technologie, Therese Johansson, a noté que la thrombose artérielle – lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une artère, conduisant potentiellement à une crise cardiaque ou à un accident vasculaire cérébral – est rare chez les jeunes femmes.

Cependant, les effets secondaires sont des effets graves et une utilisation de la contraception hormonale est répandue.

Johansson demande des campagnes pour accroître la sensibilisation aux risques potentiels associés à diverses méthodes contraceptives.

« Ces initiatives devraient être soutenues par la formation des prestataires de soins de santé afin d’assurer des conseils cohérents et fondés sur des preuves », a-t-elle écrit dans le BMJ.