Maduro accuse Trump de tentative d’assassinat par drone — RT World News

Le dirigeant vénézuélien a affirmé que la Maison Blanche était directement impliquée dans le complot de 2018

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé son ancien homologue américain, Donald Trump, d’avoir dirigé un stratagème visant à l’assassiner en 2018, affirmant que l’ordre provenait directement de la Maison Blanche.

S’exprimant à l’occasion du 86e anniversaire de la fondation de la Garde nationale vénézuélienne, qui est tombée le même jour que la tentative d’assassinat ratée il y a cinq ans, Maduro a allégué l’implication des États-Unis et de la Colombie dans l’attaque.

Le président a parlé de « l’implication personnelle et directe de l’ancien président Donald Trump, la Maison Blanche, pour ordonner au président colombien de préparer l’attaque », qui, a-t-il ajouté, a été menée par un « groupe terroriste » organisée dans l’État voisin du Venezuela.



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Maduro a poursuivi en affirmant qu’une enquête ultérieure avait révélé le rôle joué par le président colombien de l’époque, Juan Manuel Santos, affirmant qu’il était « l’opérateur direct de Bogota » qui a financé et planifié le complot meurtrier quelques jours seulement avant qu’il ne quitte ses fonctions.

Washington et Bogota, pour leur part, ont nié tout rôle dans l’attaque, le conseiller à la sécurité nationale américain de l’époque, John Bolton, suggérant en 2018 qu’il s’agissait plutôt « un prétexte mis en place par le régime lui-même. »

La tentative d’assassinat du 4 août 2018 s’est produite alors que Maduro prononçait un discours en plein air à Caracas devant des membres de la Garde nationale, avec deux drones équipés d’explosifs explosant au-dessus de la zone. Un certain nombre de soldats auraient été blessés dans les explosions, bien que l’attaque n’ait fait aucune victime et n’ait pas blessé Maduro.



Poutine

Des images de l’incident ont capturé les explosions, les gardes du corps de Maduro sautant pour protéger le président avec des boucliers balistiques avant de l’emmener.

Dix-sept suspects ont finalement été condamnés le 4 août de l’année dernière, à l’issue de 91 audiences distinctes. Douze d’entre eux ont été condamnés à 30 ans de prison pour des crimes tels que tentative de meurtre et trahison, tandis que les cinq autres encourent des peines de prison de 20, 16, huit et cinq ans, respectivement, pour complot et terrorisme.

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