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Macron veut que von der Leyen soit remplacé – Bloomberg — RT World News

Le président français envisagerait l’ancien patron de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, comme président alternatif de la Commission.

Le président français Emmanuel Macron cherche à remplacer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et discute actuellement des options avec d’autres dirigeants de l’UE, a rapporté mercredi Bloomberg, citant des sources.

Von der Leyen se prépare désormais aux élections dans moins de deux mois, cherchant à obtenir un nouveau mandat de cinq ans. Macron, qui a été l’une des figures clés derrière son élévation au poste le plus élevé de l’UE, a ouvertement critiqué l’approche du président dans la gestion de la Commission européenne.

« La présidence de la Commission est là pour défendre l’intérêt général, elle ne doit donc pas être trop politisée. Ce qui, il faut le reconnaître, n’était pas du tout le cas de cette commission sortante.» Macron a déclaré à Bruxelles le mois dernier.

Le président français a été en contact avec d’autres dirigeants de l’UE au sujet de candidats potentiels pour remplacer le président sortant à la tête de la commission, à savoir l’ancien Premier ministre italien et président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a rapporté Bloomberg, citant des personnes proches de ces discussions.

Des sources à Bruxelles, y compris celles du bureau de von der Leyen, ont déclaré qu’il n’était pas clair si Macron cherchait réellement à l’évincer ou s’il faisait simplement pression pour lui arracher des concessions à l’avenir.





Macron, aux côtés de la chancelière allemande de l’époque, Angela Merkel, ont été les figures clés en 2019 derrière la candidature de von der Leyen, alors ministre allemand de la Défense, aux élections présidentielles de la Commission européenne.

Von der Leyen reste clairement favorite pour les prochaines élections, étant donné qu’elle est la principale candidate du Parti populaire européen (PPE), de centre-droit, qui détient le plus de sièges au Parlement européen et qui devrait renforcer encore davantage sa position. positions lors des élections de juin. Toutefois, un candidat présenté par le PPE doit encore obtenir le soutien d’une majorité absolue au Parlement.

La position de la présidente sortante de l’UE a été mise à mal par de multiples scandales très médiatisés, le dernier en date ayant éclaté au début du mois lorsqu’elle s’est retrouvée dans une tempête de critiques pour avoir confié à son compatriote allemand Markus Pieper le poste lucratif de « conseiller spécial » avec un salaire déclaré de 17 000 € par mois.

Le rendez-vous « a suscité des questions sur la transparence et l’impartialité du processus de nomination » Au sein du bloc, plusieurs hauts responsables, dont le plus haut diplomate de l’UE, Josep Borrell, et le commissaire Thierry Breton, ont déclaré conjointement dans une plainte adressée à von der Leyen. La Commission a toutefois rejeté ces allégations, déclarant qu’elle « a toute confiance dans le fait que le processus s’est déroulé dans le plein respect des procédures. »

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