L’UEFA rejette la demande de la Fédération espagnole d’exclure les équipes espagnoles du football européen au milieu de la controverse sur Rubiales
Luis Rubiales représentant la RFEF. (Crédit : AFP)
Ce qui semble perdu dans toute cette pagaille, c’est le fait que la RFEF estime que le football espagnol devrait payer le prix de Rubiales, alors qu’il semble s’en sortir indemne et sans conséquences.
Dans ce qui ne peut être qualifié que de nouveau rebondissement dans l’histoire de la controverse autour de Luis Rubiales, l’UEFA a rejeté la demande de la Fédération espagnole d’expulser et d’exclure toutes les équipes de la Liga des compétitions européennes, en raison de l’ingérence du gouvernement dans les demandes de retrait de Rubiales de la compétition. présidence de l’organisation.
Cette décision apparaît comme une tentative superficielle d’essayer de faire taire tous ceux qui ont dénoncé Rubiales et ses actions sur la plus grande scène. Ce qui semble perdu dans toute cette pagaille, c’est le fait que la RFEF estime que le football espagnol devrait payer le prix de Rubiales, alors qu’il semble s’en sortir indemne et sans conséquences.
Rubiales a affirmé que le baiser sur la bouche qu’il avait donné à la capitaine Jennifer Hermoso était consensuel, mais Hermoso a nié cela dans un communiqué.
Après que Rubiales ait juré de ne pas se retirer de l’assemblée, le gouvernement espagnol a entamé une procédure judiciaire contre lui devant le tribunal national du sport.
Et en guise de défi, la RFEF avait envoyé une lettre à l’UEFA lui demandant de suspendre les clubs espagnols, ce qui constitue une forme de rébellion et de corruption morale déguisée.
Cependant, il a été rapporté que l’UEFA n’accéderait pas à la demande de sanction de la fédération espagnole.
Au milieu de tout cela, la mère de Rubiales, Angeles Bejar, s’est enfermée dans une église pour entamer une grève de la faim, exigeant la fin du « harcèlement sanglant et inhumain » de son fils, avant que la police et les médecins n’interviennent finalement.
La FIFA a ouvert une procédure disciplinaire contre Rubiales après avoir pris le contrôle du processus car elle avait organisé la Coupe du monde féminine. Cependant, la FIFA n’a pas invoqué sa version des règles contre l’ingérence du gouvernement pour protéger Rubiales.
Cette suspension empêche Rubiales de participer aux affaires officielles et d’avoir des contacts avec d’autres officiels.
Le gouvernement espagnol a annoncé mardi avoir soumis d’autres documents à un tribunal sportif spécialisé pour examiner ses plaintes contre le président du football, Luis Rubiales, qui a suscité l’indignation en embrassant de force une joueuse de la Coupe du monde féminine.
Dans une année où le pays a été sacré champion du monde à l’issue d’un tournoi historique qui va changer pour de bon le paysage et la perception du football féminin, il est dommage que l’équipe nationale féminine espagnole ait été entraînée dans un scandale. Néanmoins, leur triomphe et leur esprit restent inébranlables et ne doivent jamais être niés ni minimisés.