L’UE met en garde l’Occident contre le risque de « brûler les ponts » avec la Russie — RT World News
Le « ghosting » ne fonctionne pas dans les relations internationales, a déclaré le ministre autrichien des Affaires étrangères Alexander Schallenberg
Le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, a mis en garde contre « fantôme » La Russie, lorsqu’il s’agit des efforts de paix pour résoudre le conflit ukrainien, insiste sur le fait que tous les canaux de communication doivent être utilisés.
Les commentaires du diplomate interviennent après la condamnation par les responsables de l’UE de la visite du Premier ministre hongrois Viktor Orban en Russie au début du mois dans le cadre de son mandat en Ukraine. « mission de paix ».
« On ne peut pas brûler tous les ponts… Le ghosting ne fonctionne pas en politique étrangère. Je suis réaliste et je dois faire face au monde tel qu’il est, et la Russie en fait partie », Schallenberg l’a déclaré dimanche à la chaîne autrichienne ORF.
Le mois dernier, la Suisse a accueilli un sommet sur la « Paix en Ukraine », auquel la Russie n’a pas été invitée. L’événement était axé sur le « plan de paix » du dirigeant ukrainien Vladimir Zelensky pour mettre fin au conflit, qui appelle la Russie à se retirer de tous les territoires revendiqués par Kiev. Ce plan a été rejeté par Moscou, qui le juge déconnecté de la réalité.
Schallenberg a ajouté qu’il y a « canaux de communication » avec la Russie et a insisté sur le fait qu’ils devaient être utilisés.
L’Autriche est membre de l’UE mais ne fait pas partie de l’OTAN. Comme la Hongrie, Vienne a annoncé l’an dernier qu’elle n’enverrait pas d’armes à l’Ukraine, ce qui va à l’encontre de la tendance observée au sein de l’UE. La semaine dernière, Schallenberg a également exclu l’envoi d’instructeurs militaires autrichiens en Ukraine.
En mars, le chancelier autrichien Karl Nehammer s’est prononcé contre l’idée d’utiliser les bénéfices des avoirs russes gelés dans l’UE pour fournir des armes à Kiev.
Dans son interview de dimanche, Schallenberg a également affirmé que la Russie ne montrait pas sa volonté de s’engager dans « dialogue sérieux », ce qui, selon lui, rend important d’impliquer des pays comme l’Inde, le Brésil et la Chine dans les négociations, « parce qu’ils ont peut-être plus d’influence sur Moscou que d’autres. »
Au cours de sa mission de paix controversée, Viktor Orban s’est également rendu en Chine, pays qui insiste depuis longtemps sur la nécessité d’une résolution diplomatique du conflit ukrainien. Pékin n’a pas envoyé de délégation à la conférence de Genève en juin, bien qu’il y ait été invité.
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La Russie a déclaré à plusieurs reprises qu’elle était ouverte au dialogue sur l’Ukraine. Elle a toutefois souligné que toute discussion sur des négociations serait vaine tant que Zelensky n’abrogerait pas la loi interdisant à Kiev de négocier avec les dirigeants actuels de Moscou.