L’opinion canadienne est partagée sur les paiements biométriques, selon un sondage
Compte tenu de la sensibilité de la reconnaissance des empreintes digitales, qui est généralement utilisée dans des contextes et des lieux très formels, une récente enquête menée par Research Co. indique que les Canadiens sont plus enclins à rendre cette technologie plus universellement accessible.
Selon le sondage, le soutien à l’utilisation de la biométrie pour les achats parmi les Canadiens a augmenté de quatre points de pourcentage par rapport à l’année dernière, pour atteindre maintenant 44 pour cent.
D’un autre côté, la proportion de Canadiens qui s’opposent à l’utilisation de la biométrie et des mesures corporelles pour effectuer des achats a diminué de quatre points depuis l’année dernière, s’établissant actuellement à 45 pour cent.
L’enquête montre que 11 pour cent des Canadiens restent indécis quant à l’utilisation ou non de la biométrie à des fins d’achat.
« Plus de la moitié des Canadiens âgés de 18 à 34 ans (54 pour cent) accueilleraient favorablement un monde où les paiements pourraient être effectués par biométrie », a déclaré le président de Research Co., Mario Canseco, dans un communiqué de presse. « Leurs homologues âgés de 35 à 54 ans (44 pour cent) et de 55 ans et plus (31 pour cent) ne sont pas aussi sûrs. »
Lorsqu’on a demandé aux personnes interrogées si elles s’attendaient à pouvoir recourir à la biométrie pour effectuer des achats au cours des cinq prochaines années, 23 pour cent (en hausse de cinq points) ont répondu qu’elles s’y attendaient, tandis que 33 pour cent (en hausse d’un point) prévoyaient que cette option serait disponible dans les 10 prochaines années.
Lorsqu’on a interrogé les personnes interrogées sur leurs attentes concernant le recours à la biométrie pour effectuer des achats au cours des cinq prochaines années, 23 pour cent (en hausse de cinq points) ont déclaré qu’ils envisageaient que ce soit une option. Alors que 33 pour cent (en hausse d’un point) prévoient que cette option deviendra disponible dans les 10 prochaines années.
En ce qui concerne les méthodes spécifiques que les Canadiens ont utilisées pour effectuer des achats au cours du mois dernier, moins d’un répondant sur cinq (18 %) a mentionné avoir utilisé de l’argent comptant. Les cartes de crédit étaient plus couramment utilisées, 40 pour cent des répondants les utilisant, tandis que 28 pour cent préféraient les cartes de débit.
Un pourcentage plus faible de Canadiens ont choisi d’effectuer des paiements à l’aide d’un téléphone intelligent (7 pour cent), ont choisi les virements électroniques (6 pour cent) ou ont eu recours aux chèques (2 pour cent).
Les cartes de crédit sont le mode de paiement préféré pour la moitié de tous les achats effectués par les Canadiens âgés de 55 ans et plus (50 pour cent). En revanche, le recours à cette méthode est plus faible chez les Canadiens âgés de 35 à 54 ans (41 pour cent) et encore plus faible chez ceux âgés de 18 à 34 ans (31 pour cent).
Dans toutes les tranches d’âge, moins de trois transactions sur dix sont effectuées à l’aide d’une carte de débit. Les Canadiens âgés de 18 à 34 ans sont plus enclins à utiliser leur téléphone intelligent pour faire des achats (10 %) que leurs homologues plus âgés.
Une majorité de Canadiens (63 %) ont déclaré qu’au cours du dernier mois, ils n’avaient pas de papier-monnaie en main au moins une fois et ont dû utiliser leur carte de crédit ou de débit pour effectuer un achat de moins de 10 $. .
Les Ontariens (71 pour cent) et les Albertains (70 pour cent) sont plus susceptibles de déclarer avoir effectué un petit achat avec une carte de crédit ou de débit au cours du mois dernier.
Méthodologie:
Les résultats sont basés sur une étude en ligne menée du 17 au 19 août 2023 auprès de 1 000 adultes au Canada. Les données ont été pondérées statistiquement selon les chiffres du recensement canadien selon l’âge, le sexe et la région. La marge d’erreur, qui mesure la variabilité de l’échantillon, est de +/- 3,1 points de pourcentage, dix-neuf fois sur vingt.
Le reportage sur cette histoire a été financé par le projet des journalistes afghans en résidence financé par Meta.