L’OMS et les partenaires ont immédiatement renforcé leur soutien à la réponse du gouvernement ougandais à une épidémie d’épidémie de maladies du virus du Soudan (SVD, une partie de la famille Ebola), y compris en facilitant l’accès à un candidat de candidats et des traitements candidats. Les 2160 premières doses du candidat vaccinal et les traitements se trouvent déjà à Kampala, en Ouganda, car ils ont été préposés dans le cadre de la préparation à l’épidémie.
Les processus d’essai de vaccin en cours comprennent l’orientation des équipes de recherche sur les procédures d’essai et les dispositions logistiques. Des équipes de recherche ont été déployées sur le terrain pour travailler avec les équipes de surveillance à mesure que les approbations sont attendues.
Le vaccin candidat et les traitements candidats (un anticorps monoclonal et un antiviral) sont mis à disposition par le biais de protocoles d’essais cliniques, ce qui permettra de documenter davantage leur efficacité et leur sécurité.
Au 30 janvier, Il y avait un cas confirmé et 45 contacts qui sont suivis.
L’Ouganda a connu cinq épidémies SVD antérieures. Le dernier a été déclaré en septembre 2022 et s’est terminé en janvier 2023, avec 164 cas et 77 décès. Au cours de cette épidémie, un comité d’OMS d’experts externes a évalué les vaccins candidats et a fourni des recommandations sur leur aptitude à l’évaluation en Ouganda, dans le cadre d’un essai clinique contre le virus SVD.
Qui travaille avec le ministère de la Santé de l’Ouganda et ses enquêteurs principaux ougandais désignés et leurs équipes de l’Institut pulmonaire de l’Université Makerere et de l’Institut de recherche sur le virus ougandais, ainsi que des filovirus mondiaux et des experts et régulateurs d’essai, pour initier les essais.
Les essais ont été conçus via un effort de collaboration mondial coordonné par l’OMS, qui comprenait des développeurs, des établissements universitaires, des autorités réglementaires, d’autres experts et chercheurs en Ouganda et dans d’autres pays à risque de filovirus.
L’objectif de l’essai de vaccin est d’évaluer un vaccin candidat potentiellement efficace, et s’il est efficace, de contribuer éventuellement à la mise en œuvre de l’épidémie en cours et à protéger les populations à risque à l’avenir. Les personnes éligibles à rejoindre l’essai sont celles les plus à risque de SVD, c’est-à-dire des contacts étroits d’une personne qui a été confirmée comme ayant eu une SVD ou qui est décédée de la maladie. Les sites d’étude seront donc les emplacements où résideront les contacts du cas ou des cas. Les équipes d’étude seront mobiles et capables de se déplacer rapidement dans ces zones pour effectuer leur travail en utilisant l’approche de la vaccination Ring.
Qui travaille avec le ministère de la Santé et avec le Makerere University Lung Institute et l’Institut de recherche sur le virus ougandais, qui dirigera la mise en œuvre des essais.
Le développement des protocoles et des priorités de recherche a été effectué via le Consortium Marvac et le Collaborative Open Research Consortium (CORC) pour la famille des Filoviridae, et de nombreux développeurs ont facilité la disponibilité du vaccin et des traitements candidats: IAVI a fourni leur candidat au soudan candidat, Gilead fourni Remdesivir, un antiviral.
Parmi ceux qui soutiennent la mise en œuvre des essais figurent la Coalition for Epidemic Préparation aux innovations (CEPI), l’Afrique Centers for Disease Control and Prevention, le Canada International Development Research Center, la Commission de préparation aux urgences et la réponse aux urgences de la Commission européenne (HERA) et l’OMS. Cette action rapide est le résultat d’efforts inlassables pour renforcer la coopération internationale sur la recherche, l’innovation et l’évaluation et le déploiement de contre-mesures face aux agents pathogènes dangereux.
Bien que les épidémies de SVD soient contrôlables sans vaccins, le contrôle peut être réalisé plus rapidement en utilisant des vaccins sûrs et efficaces. Dans l’intervalle, une réponse complète d’épidémie est en cours en Ouganda pour arrêter rapidement la transmission, identifier les contacts et mener des enquêtes épidémiologiques, tout en améliorant la sensibilisation à la communauté.
Qui a alloué 1 million de dollars américains de son fonds d’urgence pour les urgences afin d’aider à accélérer les efforts de contrôle des épidémies.
La maladie du virus du Soudan est une maladie grave, souvent mortelle affectant les humains et autres primates dus à l’orthoebolavirus soudanense (virus soudan), une espèce virale appartenant au même genre du virus provoquant une maladie du virus d’Ebola. Les taux de mortalité des cas de la maladie du virus du Soudan ont varié de 41% à 100% dans les épidémies passées. Il n’y a pas de traitements ou de vaccins approuvés pour le virus du Soudan, mais il a été démontré que l’initiation précoce de traitement de soutien réduit considérablement les décès par la maladie du virus du Soudan.