Lorsque Twitter a pris la décision d’interdire définitivement Donald Trump de leur plateforme le 9 janvier, certains ont salué cela comme un tournant décisif.
Edward Snowden, l’ancien sous-traitant de la NSA qui a divulgué des documents top secrets sur la surveillance des citoyens américains, tweeté « Pour le meilleur ou pour le pire, cela restera dans les mémoires comme un tournant dans la bataille pour le contrôle de la parole numérique. »
Le commissaire européen Thierry Breton a tweeté pour dire que la montée du Capitole était le « moment du 11 septembre des médias sociaux ».
La décision de Twitter d’interdire définitivement le président et Facebook de le suspendre jusqu’à ce qu’il y ait une transition pacifique du pouvoir, a ouvert un débat important sur le rôle et le pouvoir des plateformes technologiques.
Facebook et Instagram ont suspendu Trump au moins jusqu’au jour de l’inauguration. Twitch et Snapchat ont également désactivé les comptes de Trump.
La décision de suspendre définitivement le président n’a pas été saluée par tous.
La chancelière allemande Angela Merkel, par l’intermédiaire de son porte-parole officiel, a déclaré lundi qu’elle considérait l’expulsion du président américain Donald Trump de Twitter par la société comme «problématique».
Son porte-parole a également déclaré que la liberté d’opinion est un droit fondamental «d’importance élémentaire».
Cette déclaration fait écho aux préoccupations similaires exprimées par le critique du Kremlin Alexei Navalny.
« Ce précédent sera exploité par les ennemis de la liberté d’expression dans le monde entier. En Russie également. Chaque fois qu’ils ont besoin de faire taire quelqu’un, ils diront: » C’est juste une pratique courante, même Trump a été bloqué sur Twitter « , » il a dit.
Alors que le débat fait rage sur la question de savoir s’il est correct que les plates-formes suspendent le président, ces mesures ont également remis en question le rôle des plates-formes de médias sociaux en tant qu’éditeur.
Les éditeurs sont tenus de respecter des normes de contenu plus strictes, ce qui signifie que les plateformes de médias sociaux ne peuvent plus fermer les yeux sur le contenu de leurs plateformes. En tant que simple réseau, ils pourraient faire valoir qu’ils ne sont pas responsables du matériel publié sur leurs sites.
Cela fait suite au lancement du plan de l’UE visant à réglementer les Big Tech en décembre. La loi sur les services numériques (DSA) deviendra à terme un texte législatif clé dans ce qui est actuellement un espace hautement non réglementé.
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