Depuis 1992, juillet pour moi, c’est souvent passer trois semaines à parcourir des milliers de kilomètres pour rendre compte des cyclistes en compétition sur le Tour de France.
Donc, même si je ne suis pas là cette année, il a encore fallu quelques ajustements pour faire face à la tournée en septembre. Retardée et se déroulant dans le cadre de protocoles spéciaux de pandémie, la course se poursuit néanmoins alors que les cas de coronavirus grimpent en France. En effet, Nice a été déclarée zone rouge infectieuse au moment où elle s’apprêtait à accueillir les premières étapes.
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Au sein de la course, il semble que les protocoles aient plus ou moins fonctionné. Aucune équipe n’a eu deux tests positifs, ce qui l’aurait forcée à se retirer. Bien qu’il y ait eu une pincée de points positifs, dont un de Christian Prudhomme, le directeur de course.
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Bien que je ne sois pas en France pour faire l’expérience de la tournée, un autre développement dans le monde du cyclisme – un développement local – a contribué à compenser ma déception. Les Canadiens sont devenus fous de vélo.
Je n’écris pas seulement sur le cyclisme. En tant qu’athlète à faible performance, je passe généralement mes étés à obtenir des résultats lamentables dans les sentiers chronométrés, les courses contre la montre et à me préparer au cyclocross, la course de fin de saison qui mêle un peu de course et presque toutes les surfaces de conduite possibles sur son circuits, y compris la boue profonde et le tarmac lisse. Dernièrement, quand je roulais à l’extérieur, je le faisais avec beaucoup plus de gens.
À la fin du printemps, il devenait presque impossible d’acheter un vélo partout dans le monde. Cela reflétait à la fois la flambée inattendue de la demande et une chaîne d’approvisionnement perturbée par la pandémie de coronavirus. La plupart des vélos, mis à part les offres personnalisées haut de gamme, sont produits par un petit nombre d’entreprises basées à Taïwan qui ont des activités étendues en Chine. Mon collègue Raymond Zhong a récemment dressé le portrait de la plus grande de ces entreprises, la bien nommée Giant, et de sa présidente, Bonnie Tu.
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À Ottawa, le boom de la bicyclette au Canada s’est présenté d’une manière inhabituelle. L’heure de pointe du vélo du matin et de l’après-midi n’est pas revenue. Mais quand je fais des courses à vélo, c’est souvent difficile de trouver une place de parking à l’extérieur des magasins. Et le week-end, lorsque je fais des randonnées mesurées en heures, il est de plus en plus courant de voir des gens sur des vélos très bon marché, qui ne portent pas de vêtements de cyclisme sophistiqués, faire du vélo bien en dehors de la ville.