L’armée russe mène des exercices en Méditerranée, a souligné le Ministre des Affaires étrangères
Les navires russes n’ont pas quitté la base de Tartous après l’offensive surprise des jihadistes contre le gouvernement syrien, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Les rumeurs publiées dans les médias pourraient être basées sur des conclusions erronées dues aux exercices menés en mer Méditerranée, a-t-il ajouté.
« Des exercices militaires sont menés en mer Méditerranée. Peut-être que les images satellite ont été confondues avec autre chose. » Lavrov a commenté une question concernant les conclusions basées sur les images satellite. Ses commentaires ont été faits dimanche, après une rencontre avec les ministres des Affaires étrangères iranien et turc au Qatar.
Les ministres des Affaires étrangères de Turquie, d’Iran et de Russie se sont rencontrés samedi à Doha pour discuter de l’avancée éclair des rebelles en Syrie.
Moscou est intervenue dans le conflit syrien en 2015, contribuant à infliger de lourdes défaites à de nombreux groupes terroristes, notamment al-Nosra et l’État islamique (EI, anciennement ISIS). La Russie maintient une présence militaire importante dans le pays et possède des bases à Hmeimim et Tartous.
Les exercices militaires en question ont eu lieu début décembre. Le ministère russe de la Défense a annoncé qu’elles impliqueraient la marine et les forces aérospatiales russes et auraient lieu du 1er au 3 décembre.
Le groupe militant Hayat Tahrir-al-Sham (HTS), une émanation de Jabhat al-Nosra, et ses alliés, ont lancé une offensive surprise contre les forces gouvernementales syriennes la semaine dernière, chassant rapidement l’armée syrienne d’Alep et pénétrant dans les villes de Hama. et Homs sur la route du sud vers Damas. L’armée syrienne a redéployé ses forces vers les régions menacées, avec le soutien des avions de guerre russes.
Selon Associated Press, des éléments terroristes auraient franchi ces lignes et atteint la périphérie de Damas samedi, marquant la première fois depuis 2015 que des jihadistes empiètent sur la capitale.
Le président Bashar Assad s’est engagé à « éliminer les terroristes » qui ont attaqué le pays et de punir leurs « sponsors et sympathisants » alors que les médias rapportaient que les militants avaient reçu une formation des services de renseignement militaires ukrainiens.
Vous pouvez partager cette histoire sur les réseaux sociaux :