Les lacunes dans la sensibilisation au VRS suscitent des inquiétudes chez les Canadiens âgés à mesure que la population vieillit
Une enquête de GSK révèle que de nombreux Canadiens âgés manquent de connaissances sur le VRS, une cause majeure de maladie respiratoire
Alors que la population canadienne vieillit, une nouvelle enquête commandée par GSK révèle d’importantes lacunes dans les connaissances sur le virus respiratoire syncytial (VRS) chez les Canadiens plus âgés.
Le VRS, un virus respiratoire contagieux courant, peut entraîner des conséquences graves telles qu’une pneumonie et une hospitalisation, qui peuvent avoir des effets durables sur le fonctionnement quotidien et l’indépendance.
L’enquête a évalué la sensibilisation et les attitudes de 1 000 Canadiens âgés de 50 ans et plus à l’égard du VRS et d’autres maladies respiratoires.
Bien que le VRS soit l’une des principales causes de maladies respiratoires chez les adultes, l’enquête a révélé que 46 % des Canadiens âgés n’avaient jamais entendu parler du VRS. Même parmi les personnes présentant un risque plus élevé en raison de problèmes de santé sous-jacents, seulement 18 % avaient au moins une connaissance modérée du VRS.
Les répercussions des virus respiratoires, dont le VRS, sur les Canadiens âgés sont considérables. Parmi les 65 % des répondants qui ont déclaré avoir eu une infection respiratoire au cours des 12 derniers mois, près de 40 % ont déclaré qu’il leur avait fallu plus de deux semaines pour se rétablir.
Parmi les personnes âgées de 60 ans et plus, 72 % ont déclaré que leur rétablissement avait pris trois semaines ou plus. L’enquête a également montré que les infections respiratoires affectaient la vie quotidienne, 65 % des personnes interrogées signalant des perturbations dans leurs activités, 60 % déclarant que leur sommeil était affecté et 43 % notant un impact sur les événements sociaux.
Près de 30 % ont déclaré que les infections respiratoires affectaient leur capacité à travailler.
Les répondants ont également exprimé leur inquiétude quant à la possibilité de manquer des événements importants de la vie en raison d’infections respiratoires, 52 % d’entre eux s’inquiétant de manquer des occasions familiales ou des vacances et 42 % d’entre eux s’inquiétant d’événements marquants tels que les anniversaires.
Des études montrent qu’un tiers des personnes âgées hospitalisées pour cause de VRS connaissent une baisse significative de leurs capacités fonctionnelles et que certaines d’entre elles ne retrouveront jamais leur autonomie d’avant l’infection. De plus, 8 % des personnes concernées continuent de subir une perte d’autonomie six mois après leur hospitalisation.
Marni Freeman, directrice médicale nationale de GSK Canada, a souligné que « le VRS est un virus hautement contagieux et une cause majeure de maladie respiratoire chez les personnes âgées », en particulier chez celles qui sont immunodéprimées ou qui souffrent de problèmes de santé sous-jacents tels qu’une maladie cardiaque ou pulmonaire chronique.
Elle a souligné l’importance de comprendre l’ampleur de la maladie et la nécessité de mieux éduquer les gens sur la prévention du VRS.
Pour réduire le risque d’attraper ou de propager des infections respiratoires, y compris le VRS, il est essentiel de pratiquer une bonne hygiène, d’éviter tout contact étroit avec des personnes malades et d’envisager la vaccination.
L’enquête encourage les Canadiens âgés à parler avec des professionnels de la santé pour apprendre à se protéger des graves conséquences de la COVID-19. VRS.