Les jeunes travailleurs ne trouvent plus la « nation des startups » attrayante

Dernière mise à jour: 28 janvier 2023, 14 h 26 HST

Seuls 16 % des étudiants et des jeunes diplômés envisageraient de prendre un emploi dans une startup ou une petite entreprise. (Crédits : AFP)

Une étude Advanis pour Adobe révèle que les nouveaux arrivants sur le marché du travail n’aspirent plus à rejoindre les rangs de la « startup nation ».

Depuis plusieurs années, le monde des startups était plus attractif pour les jeunes en recherche d’emploi, qui préféraient cet environnement aux entreprises plus traditionnelles. Mais ces jours semblent révolus. Une étude Advanis pour Adobe révèle que les nouveaux arrivants sur le marché du travail n’aspirent plus à rejoindre les rangs de la « startup nation ».

Plus d’un millier d’étudiants et de jeunes diplômés aux États-Unis ont été interrogés sur leurs ambitions professionnelles dans le cadre de la Future Workforce Study. Seuls 16 % d’entre eux ont déclaré qu’ils envisageraient d’accepter un emploi dans une startup ou une petite entreprise. La plupart des répondants préféreraient poursuivre une carrière dans une grande entreprise ou une entreprise plus établie. La raison? Ils estiment que ces entreprises sont mieux à même de résister à une éventuelle crise financière que les start-ups.

Et leurs préoccupations ne sont pas sans fondement ; les jeunes générations craignent que l’économie mondiale ne soit confrontée à de nouveaux affrontements, à un moment où l’inflation reste élevée. Ces craintes ont été ravivées par les récentes déclarations de Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international, sur la chaîne américaine CBS. Elle a expliqué qu’elle s’attendait à ce qu’un tiers des économies mondiales soient en récession cette année.

Malgré ce ralentissement économique, les étudiants et jeunes diplômés américains restent confiants quant à leur avenir professionnel. Près d’un sur huit se dit optimiste quant à l’état actuel du marché du travail. Mais ils ont aussi des attentes plus grandes que les générations précédentes. Par exemple, 55 % des personnes interrogées déclarent qu’elles examineront attentivement les résultats financiers d’une entreprise avant de postuler ou de passer un entretien pour la rejoindre. Ils examinent également la réputation d’une entreprise (92 % le font), les avis publiés par les employés en ligne et les récompenses de l’industrie (89 % pour les deux).

Le salaire reste une considération majeure pour les Gen Zers qui se préparent à entrer sur le marché du travail. Quatre-vingt-cinq pour cent disent qu’ils sont moins susceptibles de postuler à un emploi si l’entreprise ne mentionne pas d’échelle salariale dans une offre d’emploi. En d’autres termes, ils ne veulent pas perdre leur temps dans des processus de recrutement souvent longs s’ils ne sont pas satisfaits de la rémunération du poste pour lequel ils postulent.

Et ils ne sont pas les seuls à le penser. De nombreuses études montrent que les candidats à un emploi ont une vision très négative des entreprises qui ne sont pas franches en matière de salaire, quel que soit leur âge. Le phénomène est tel que le site d’emploi Indeed a annoncé, en septembre dernier, son intention d’exiger des recruteurs américains qu’ils précisent le salaire proposé pour chaque poste qu’ils cherchent à pourvoir. Une petite révolution adoptée par la génération Z.

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(Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d’un flux d’agence de presse syndiqué)