Les jeunes Canadiens sont prêts à payer plus pour des aliments biologiques

Une nouvelle enquête menée par Research Co. a révélé que les jeunes Canadiens âgés de 18 à 34 ans sont plus susceptibles d’être prêts à payer plus cher pour des aliments biologiques ou exempts d’organismes génétiquement modifiés (OGM).

Sur les 1 000 personnes impliquées dans l’enquête, 41 % ont déclaré qu’elles ne paieraient pas un prix plus élevé pour des aliments biologiques. La proportion augmente à 57 % chez les personnes âgées de 55 ans et plus, mais diminue à 41 % chez celles âgées de 35 à 54 ans. Seulement environ le quart (23 %) des jeunes Canadiens âgés de 18 à 34 ans ont déclaré qu’ils ne paieraient pas plus pour les aliments biologiques, selon l’enquête.

L’enquête a révélé des résultats similaires concernant les aliments sans OGM, 31 % des personnes exprimant leur refus de payer une prime pour des aliments sans OGM. La proportion est plus élevée (38 %) chez les 55 ans et plus et similaire (31 %) chez les 35 à 54 ans et inférieure (22 %) chez les 18 à 34 ans.

Selon Research Co, plus du tiers des Canadiens ne seraient pas prêts à payer un supplément pour des aliments provenant d’une entreprise qui garantit une réduction des émissions de gaz à effet de serre. De même, un peu moins de la moitié des personnes âgées de 55 ans et plus (45 %) ont déclaré n’envisageraient pas de payer une prime comparativement aux 35 à 54 ans (38 %) et aux 18 à 34 ans (23 %).

« Plus de deux résidents sur cinq de la Saskatchewan et du Manitoba (42 %), du Canada atlantique (41 %) et de l’Alberta (41 %) ne seraient pas influencés par des producteurs alimentaires garantissant des émissions de gaz à effet de serre inférieures à celles de leurs concurrents », Le président de Research Co., Mario Canseco, a déclaré dans un communiqué de presse publié le 17 mai. «Les proportions sont plus faibles en Colombie-Britannique (37%), en Ontario (35%) et au Québec (28%).

Interrogés sur les changements climatiques, 79 % des Canadiens ont convenu qu’ils menaçaient l’approvisionnement alimentaire mondial, 76 % des gens ont dit qu’ils estimaient que les changements climatiques constituaient un danger pour l’approvisionnement alimentaire du Canada et 73 % ont dit la même chose à propos de leur province.

Le sondage a également révélé que 33 % des Canadiens vérifient fréquemment les étiquettes des aliments qu’ils achètent pour vérifier le pays ou la province d’origine. Environ 24 % vérifient les étiquettes pour voir si les produits sont biologiques, tandis que 23 % le font pour vérifier s’ils sont sans OGM.

Research Co. indique que 61 % des Canadiens croient que le secteur agricole prend « certainement » ou « probablement » des mesures pour réduire son impact environnemental, 60 % ont déclaré que le secteur forestier fait de même, tandis que la perception est plus faible pour le secteur naturel. industries du gaz (47 %) et minières (42 %).


Méthodologie:


Les résultats sont basés sur une étude en ligne menée du 4 au 6 mai 2023 auprès de 1 000 adultes au Canada. Les données ont été statistiquement pondérées selon les chiffres du recensement canadien pour l’âge, le sexe et la région. La marge d’erreur, qui mesure la variabilité de l’échantillon, est de +/- 3,1 points de pourcentage, dix-neuf fois sur vingt.


Le reportage de cette histoire a été payé par le biais du projet Afghan Journalists in Residence financé par Meta.