Les habitants des régions rurales de la Colombie-Britannique paient plus pour un service Internet et un service de téléphonie cellulaire moins bons: rapport

Les Britanno-Colombiens qui veulent surfer sur Internet et parler sur leur téléphone cellulaire dans les régions rurales de la province paient plus pour un service moins bon que ceux qui vivent dans les zones urbaines.

C’est la conclusion d’un rapport gouvernemental évaluant les services Internet et cellulaires en Colombie-Britannique.

Dans l’examen, le ministère des Services aux citoyens fait l’éloge de la Colombie-Britannique en tant que « chef de file par rapport aux autres provinces » pour l’accès à des vitesses Internet de 50/10 Mbps (mégabits par seconde), 200+ Mbps et 1 Gigabit. Mais ce leadership dépend du lieu.

Selon le rapport, 95 % des foyers de la Colombie-Britannique ont accès à un service de 50/10 Mbps, soit 5 % de plus que la moyenne canadienne.

Alors que le service est presque universel dans les zones urbaines, de nombreuses zones rurales et réserves des Premières nations restent sous-desservies, à 63 %.

Le rapport constate également que la Colombie-Britannique se situe au-dessus de la moyenne canadienne pour l’accès aux services Internet à des vitesses plus élevées, 93 % des Britanno-Colombiens ayant accès à des vitesses Internet de 200 Mbps ou plus et 92 % ayant accès à des vitesses de 1 Gbps.

Mais des différences régionales existent.

Cinquante-neuf pour cent des ménages dans les zones rurales ont accès à Internet haute vitesse, contre 99 % dans les régions urbaines.

Les habitants des régions rurales de la Colombie-Britannique paient également plus pour le service Internet : le forfait Internet moyen de 50/10 Mbps coûte 75 $ par mois. Bien que ce soit 10 $ de moins que la moyenne canadienne, c’est considérablement plus élevé que la moyenne de 40 $ par mois pour ceux des grandes villes.

La baisse des populations et l’infrastructure de connectivité en sont les causes profondes, note le rapport.

Le service cellulaire diffère également d’une région à l’autre. Alors que 94 % de la population urbaine de la Colombie-Britannique bénéficie d’un accès à la 5G, cela tombe à un peu plus de la moitié de ceux qui vivent en milieu rural.

Le rapport classe la Colombie-Britannique derrière la moyenne canadienne pour la couverture le long des sections des principales autoroutes. Les raisons incluent le terrain difficile, le manque de sources d’énergie disponibles et ce que les rapports ont appelé « l’éloignement des autoroutes sans population soutenant une analyse de rentabilisation pour étendre les services cellulaires ».

Sur les 15 000 kilomètres d’autoroutes primaires et secondaires de la province, environ 4 200 kilomètres, soit 28 %, ne sont pas couverts par le service cellulaire. Sur ce chiffre, 3 100 kilomètres – soit 37 % – manquent également de puissance disponible nécessaire pour les tours de téléphonie cellulaire.

La ministre des Services aux citoyens, Lisa Beare, a noté dans le rapport que le gouvernement a fait de l’amélioration des services Internet et cellulaires une priorité.

« Nous savons que la connectivité est un moteur clé de la croissance et du développement économique de nos collectivités et du succès continu de notre province », a-t-elle déclaré. « La connectivité est également essentielle pour que les Britanno-Colombiens puissent apprendre et travailler de n’importe où, alors que la province s’adapte pour répondre aux demandes d’emploi de l’avenir. »


@wolfgangdepner
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