Les familles demandent au gouvernement israélien d’approuver un accord « ce soir » pour libérer les otages

Les familles des otages détenus par des militants palestiniens à Gaza ont exigé mardi que le gouvernement israélien approuve un accord « ce soir » pour garantir la libération de leurs proches. La nouvelle est intervenue après que l’armée israélienne a déclaré avoir pris le contrôle du bâtiment du Parlement et d’autres infrastructures gouvernementales gérées par le Hamas dans la ville de Gaza, alors que ses forces intensifiaient leur offensive dans le territoire palestinien. Suivez notre blog en direct pour tous les derniers développements. Toutes les heures sont celles de Paris (GMT+1).

Publié le: Modifié:

1 minute

Veuillez actualiser la page si le blog en direct n’apparaît pas.

Principaux développements du lundi 13 novembre :

Le ministère de la Santé, dirigé par le Hamas, a déclaré lundi que tous les hôpitaux du nord de Gaza étaient « hors service », alors que d’intenses combats font rage entre les troupes israéliennes et les militants du Hamas.

Le chef de l’aide humanitaire de l’UE a appelé lundi à des pauses « significatives » dans les combats à Gaza et à des livraisons urgentes de carburant pour maintenir le fonctionnement des hôpitaux sur le territoire.

Au moins 34 patients de l’hôpital Al-Shifa de Gaza sont décédés au cours des trois derniers jours, a déclaré lundi à l’AFP Youssef Abu Rish, vice-ministre de la Santé de la bande de Gaza dirigée par le Hamas.

Le gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza a déclaré lundi que le bilan des combats entre les militants et Israël dans le territoire palestinien s’élevait à 11 240 morts.

Selon les derniers chiffres officiels israéliens, le bilan des victimes de l’attaque du Hamas du 7 octobre reste à 1 200. En outre, 44 soldats israéliens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des opérations militaires israéliennes.

À propos des chiffres des victimes communiqués par le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas :

L’hôpital Shifa de la ville de Gaza, le plus grand de l’enclave, reçoit les données de tous les hôpitaux de la bande. Les administrateurs des hôpitaux affirment tenir un registre de chaque blessé occupant un lit et de chaque corps arrivant à la morgue. Le ministère collecte également des données auprès d’autres sources, notamment du Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé ne précise pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit à cause des frappes aériennes et des barrages d’artillerie israéliens ou des tirs errants de roquettes palestiniennes. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de « l’agression israélienne ». Le ministère ne fait pas non plus de distinction entre civils et combattants.

Au cours de quatre guerres et de nombreux escarmouches entre Israël et le Hamas, les agences de l’ONU ont cité dans leurs rapports réguliers le bilan des morts du ministère de la Santé dirigé par le Hamas. Le Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain de la guerre, le bureau humanitaire des Nations Unies a publié le bilan définitif des morts, sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l’ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, avec de légers écarts.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, Cliquez ici.

(FRANCE 24 avec AP)

(FRANCE 24 avec AFP, AP et Reuters)