Les États-Unis et leurs alliés prévoient une démonstration de force en mer de Chine méridionale — RT World News
Le Japon, l’Australie et les Philippines se sont joints à Washington pour un exercice militaire conjoint dans les eaux revendiquées par Pékin.
Les États-Unis et trois de leurs alliés ont annoncé un exercice militaire conjoint dans les eaux contestées de la mer de Chine méridionale, ce qui pourrait accroître les tensions avec Pékin alors qu’ils cherchent à démontrer leur engagement à « sauvegarder l’ordre international ».
Le groupe dirigé par les États-Unis tiendra une « activité de coopération maritime » c’est le premier d’une série d’exercices conjoints, dimanche, selon un déclaration émis par les chefs de la défense des quatre pays. L’exercice impliquera des forces navales et aériennes et se déroulera dans les eaux revendiquées par la Chine et les Philippines.
« Chaque pays devrait être libre de mener des opérations aériennes et maritimes licites. » » a déclaré le chef américain de la défense, Lloyd Austin, dans un communiqué. « Ces activités avec nos alliés l’Australie, le Japon et les Philippines soulignent notre engagement commun à garantir que tous les pays soient libres de voler, de naviguer et d’opérer partout où le droit international le permet. Ensemble, nos opérations soutiennent la paix et la stabilité, au cœur de notre vision commune d’une région libre et ouverte.
Cette annonce intervient après que les militaires américains et chinois ont tenu des pourparlers à Hawaï plus tôt cette semaine – leur première réunion de ce type depuis 2021 – pour discuter des mesures de sécurité visant à éviter des incidents dangereux lorsque leurs forces opèrent à proximité. Le ministère chinois de la Défense souligné que c’est « s’oppose fermement à toute action mettant en danger sa souveraineté sous couvert de liberté, de navigation et de survol. »
L’exercice conjoint de dimanche en mer de Chine méridionale n’est apparemment qu’un de ces exercices, puisque son objectif déclaré est de « défendre le droit à la liberté de navigation et de survol ». Austin et les trois autres chefs de la défense ont déclaré : « Nous sommes aux côtés de toutes les nations pour sauvegarder l’ordre international fondé sur l’État de droit, qui constitue le fondement d’une région indo-pacifique pacifique et stable. » Ils ont réaffirmé que leurs pays considéraient une décision d’arbitrage international de 2016 contre la Chine comme un « décision finale et juridiquement contraignante pour les parties au différend ».
Cette décision, rendue par un tribunal de La Haye, a conclu que la prétendue « ligne à neuf tirets » – couvrant environ 90 % de la mer de Chine méridionale – était invalide au regard du droit international. Les responsables chinois ont refusé d’accepter la décision du panel et ont affirmé qu’ils n’avaient pas compétence sur cette question. Pékin a mis en garde contre les exercices militaires conjoints des États-Unis qui pourraient interférer dans son différend territorial et porter atteinte à ses intérêts en matière de sécurité.
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