Les États-Unis ont mis sur liste noire deux organisations contrôlées par le guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei, citant la corruption présumée au sein de l’élite iranienne comme raison des dernières sanctions de l’administration Trump contre le pays.
Washington a annoncé des sanctions contre deux « prétendument caritatif d’un milliard de dollars » organisations, l’Exécution de l’Ordre de l’Imam Khomeiny (EIKO) et Astan Quds Razavi (AQR), selon un communiqué du Département du Trésor mercredi.
« Ces institutions permettent à l’élite iranienne de maintenir un système corrompu de propriété sur de grandes parties de l’économie iranienne », a déclaré le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin.
Un porte-parole a décrit EIKO comme un « mastodonte des affaires » qui avait « a violé les droits des dissidents en confisquant les terres et les biens des opposants au régime, y compris des opposants politiques, des minorités religieuses et des Iraniens en exil ».
Ils ont également dit que Khamenei avait « supervision directe » de l’AQR et de ses « vaste empire économique » dans plusieurs secteurs, qui est passible de sanctions, ainsi que de multiples entités associées.
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Les sanctions signifient que tous les avoirs américains des personnes ciblées seront gelés.
Les désignations interviennent dans l’avant-dernière semaine de l’administration de Trump et sont les dernières parmi les « pression maximale » campagne de sanctions contre l’Iran.
Washington a continué de cibler Téhéran via une série croissante de sanctions tout au long de la pandémie, malgré les appels pour qu’elles soient assouplies afin d’aider le pays à se remettre sur pied après avoir été durement frappé par Covid-19.
Téhéran n’a pas encore répondu aux dernières accusations américaines, mais a déjà dénoncé à Washington cette semaine les affirmations du secrétaire d’État américain Mike Pompeo selon lesquelles il hébergerait des militants d’Al-Qaïda dans une base secrète.
Le plus haut diplomate américain n’a fourni aucune preuve concrète étayant son affirmation.
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Les relations américano-iraniennes ont chuté à leur plus bas niveau sous l’administration Trump, avec une montée des tensions après le retrait du président de l’accord nucléaire iranien de 2015 en 2018.
Les États-Unis ont accusé Téhéran d’avoir violé l’accord malgré les chiens de garde de l’ONU affirmant à l’époque que l’Iran était conforme.
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