Les États européens s’engagent à arrêter le Premier ministre israélien — RT World News
La CPI a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant plus tôt cette semaine.
Plusieurs États occidentaux se sont engagés à exécuter un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu émis par la Cour pénale internationale (CPI).
Le tribunal de La Haye a émis jeudi des mandats d’arrêt contre Netanyahu, l’ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le commandant du Hamas Ibrahim al-Masri. Jérusalem-Ouest prétend qu’al-Masri est déjà mort. Les mandats d’arrêt concernent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés liés au conflit de Gaza.
La décision a suscité des réactions mitigées en Occident. Plusieurs pays ont souligné leur respect pour l’indépendance de la Cour, tandis que d’autres ont exprimé leur soutien à Israël.
Les Pays-Bas, la Suisse, l’Irlande, l’Italie, la Suède, la Belgique et la Norvège ont tous affirmé qu’ils respecteraient leurs engagements et obligations en vertu du Statut de Rome et du droit international. Cependant, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a souligné que la CPI était « faux » mettre Netanyahu et Gallant au même niveau que le Hamas. L’Autriche a également déclaré qu’elle obéirait à la décision, mais son ministre des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, a ajouté que le mandat était « totalement incompréhensible ».
Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a assuré au parlement du pays que les autorités donneraient suite aux mandats d’arrêt et éviteraient tout contact non essentiel avec les personnes nommées.
Geert Wilders, chef du Parti néerlandais pour la liberté, membre de la coalition au pouvoir, a condamné cette décision, affirmant que les autorités israéliennes sont confrontées à des mandats d’arrêt au lieu de recevoir la compréhension et le soutien de la communauté internationale.
Plus tôt ce mois-ci, la capitale néerlandaise a connu des émeutes qui ont commencé par des affrontements entre les habitants et des supporters de football israéliens, mais qui se sont terminées par des attaques de Juifs dans les rues d’Amsterdam par une foule antisémite.
En France, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Christophe Lemoine, a déclaré que donner suite à ces mandats d’arrêt était une erreur. « question juridique complexe » tout en admettant l’importance d’agir conformément aux statuts de la CPI. Dans le même temps, Lemoine a refusé de dire si la France arrêterait Netanyahu ou Gallant s’ils venaient dans le pays.
Parallèlement, le Premier ministre hongrois Viktor Orban a dénoncé la décision de la CPI, déclarant à la radio d’État qu’il inviterait le dirigeant israélien en Hongrie.
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