Le corps d’une adolescente française disparue il y a 13 mois a été retrouvé après une longue perquisition policière à l’autre bout du pays, d’où elle a été vue pour la dernière fois, ont annoncé les autorités.
La police était à la recherche de la jeune fille de 15 ans – appelée uniquement « Lina » dans les médias français – depuis sa mystérieuse disparition le 23 septembre de l’année dernière.
Ils avaient rassemblé des milliers de rapports, mené des centaines d’entretiens et analysé des centaines de véhicules.
Mais ce sont les données GPS extraites de la voiture du tueur présumé qui ont permis sa découverte mercredi, dans une zone boisée du centre de la Nièvre, à environ 310 milles de l’endroit où elle avait disparu en Alsace, dans l’est du pays.
Des analyses ADN ont permis d’identifier le corps, a indiqué Alexandre Chevrier, procureur général par intérim de Strasbourg.
Le signal de localisation du smartphone de l’adolescente a été perdu à 11h22 le 23 septembre dernier, alors qu’elle marchait sur une petite route en direction de la gare de Saint-Blaise-La-Roche, un hameau d’à peine 250 habitants, pour prendre un train. à Strasbourg où elle devait retrouver son petit ami.
Une semaine plus tard, la police a ouvert une enquête sur des soupçons d’enlèvement.
Après des mois d’enquête infructueuse, la police a identifié une voiture, une Ford Puma, qui se trouvait à proximité lorsque Lina a disparu.
Le véhicule était utilisé par le principal suspect dans cette affaire, Samuel Gonin, décédé par suicide en juillet avant d’avoir pu être interrogé. Selon Radio française RTLGonin a laissé une lettre d’adieu qui dit notamment : » J’ai perdu mon honneur, ma dignité, mon humanité, je dois partir. Je ne sais pas me contrôler, ça va trop vite. «
L’analyse des données de géolocalisation de sa voiture a permis d’identifier plusieurs contrôles effectués par celle-ci, dont celui effectué un jour après la disparition de Lina, qui a finalement permis la découverte du corps. RTL, citant le procureur, signalé son corps a été retrouvé immergé dans un ruisseau sous un talus.
Des examens post mortem, y compris une autopsie, permettront de déterminer la cause du décès.
Le général Daoust, ancien directeur du laboratoire de la police scientifique de la police nationale française, a déclaré à RTL que « même si le corps peut être très dégradé, il apportera un certain nombre de réponses ».
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