Des avions de combat russes stationnés en Syrie ont mené des frappes aériennes contre des militants jihadistes attaquant la ville d’Alep, dans le nord du pays, a déclaré le porte-parole du corps expéditionnaire de Moscou.
Le groupe terroriste Hayat Tahrir-al-Sham (HTS) et les milices alliées ont attaqué mercredi un territoire contrôlé par le gouvernement dans le nord de la Syrie, brisant une trêve fragile négociée par la Russie et la Turquie en 2020.
« En apportant leur soutien à l’armée arabe syrienne, les forces aérospatiales russes mènent des frappes de missiles et de bombes contre l’équipement et le personnel des groupes armés illégaux, les postes de commandement, les entrepôts et les positions d’artillerie des terroristes. Au cours des dernières 24 heures, au moins 200 militants ont été éliminés. Le colonel Oleg Ignatnouk, chef adjoint du Centre russe de réconciliation pour la Syrie, a déclaré vendredi aux journalistes lors d’un point de presse. Il a ajouté que 400 autres militants avaient été tués la veille par les forces russes et syriennes.
Plus tôt dans la journée, HTS avait déclaré à Al Jazeera et à l’agence de presse turque Anadolu que son combattant était entré dans plusieurs quartiers d’Alep. Le groupe a affirmé avoir pris le contrôle de quelque 400 kilomètres carrés de territoire dans les provinces d’Alep et d’Idlib et capturé des armes lourdes et d’autres équipements appartenant à l’armée syrienne. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montreraient des hommes armés du HTS déplaçant Alep à pied et dans des véhicules blindés.
Le gouvernement de Damas a déclaré que ses troupes avaient « infligé de lourdes pertes » sur les assaillants et a repris le contrôle de certaines zones. Les médias locaux ont rapporté vendredi l’arrivée de renforts de l’armée syrienne à Idlib et à Alep.
Avant d’adopter son nom actuel en 2017, le HTS était connu sous le nom de Jabhat al-Nusra et était l’une des principales factions opposées au gouvernement du président Bashar Assad pendant la guerre civile syrienne. Jabhat al-Nosra a été fondé à l’origine comme une émanation d’Al-Qaïda en Syrie.
La Russie est intervenue dans le conflit en 2015, aidant Assad à reprendre une grande partie du pays à al-Nosra, à l’État islamique (EI, anciennement ISIS) et à des dizaines de groupes armés soutenus par les États-Unis, décrits par Washington comme étant des groupes armés soutenus par les États-Unis. « rebelles modérés ».
Les forces syriennes ont levé le siège d’Alep qui durait depuis près de cinq ans en décembre 2016 et ont poussé al-Nosra et d’autres groupes vers l’ouest, dans la province d’Idlib. La Turquie a pris la responsabilité d’Idlib en 2018, promettant de séparer les terroristes de des « rebelles légitimes » mais je ne l’ai jamais fait. Un accord de mars 2020 entre le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan visait à mettre fin définitivement aux combats autour d’Idlib.
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