Un tribunal militaire américain a confirmé lundi la décision d’un juge selon laquelle le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a agi de manière inappropriée cette année, quand il a invalidé accords de plaidoyer pour trois hommes accusés d’avoir planifié les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
La Cour de révision des commissions militaires a entendu un appel selon lequel cherché à préserver celui d’Austin déménager en août pour démêler les accords de plaidoyer avec Khalid Sheikh Mohammed, Walid Muhammad Salih Mubarak Bin ‘Attash et Mustafa Ahmed Adam al Hawsawi. Les accords permettent aux accusés de plaider coupables de charges moindres qui les empêcheraient d’être condamnés à la peine de mort.
Le panel de trois juges a conclu qu’Austin n’avait pas le pouvoir de se retirer des accords mis en œuvre par Susan Escallier, l’autorité convocatrice des commissions militaires nommée par le secrétaire à la Défense l’année dernière et qui a travaillé à la négociation des accords.
Le tribunal a déclaré que le secrétaire à la Défense avait résilié les accords à tort alors que les accords préalables au procès étaient déjà en cours.
La juge en chef Lisa M. Schenck a écrit dans son avis, avec l’accord des deux autres juges, que l’intervention d’Austin dans les accords préalables au procès existants était « sans précédent ».
Le Pentagone réfléchit à ses options, notamment celle de faire appel, a déclaré un responsable de la défense. Mardi, le ministère de la Défense a déposé une demande demandant à la Commission militaire de suspendre l’affaire, en particulier toute soumission de plaidoyers dans le cadre de l’accord, jusqu’au 27 janvier, le temps qu’elle évalue ses options, a déclaré le responsable.
La décision confirme la décision d’un tribunal inférieur du mois dernier selon laquelle les trois accusés devraient être autorisés à poursuivre leurs accords de plaidoyer. Tous trois sont accusés d’avoir aidé, encouragé et conspiré dans la perpétration des attentats du 11 septembre contre le World Trade Center et d’autres sites.
La décision note que les avocats ont informé le tribunal des accords de plaidoyer le 1er août. Le lendemain, Austin a retiré le pouvoir d’Escallier de conclure un tel accord.
« La responsabilité d’une telle décision devrait m’incomber », avait déclaré Austin à l’époque.
Le tribunal a déclaré qu’il serait injuste et hors des limites de son autorité qu’Austin démantèle un tel accord de manière rétroactive. Il a déclaré que l’existence d’une autorité convocatrice capable de négocier des accords de plaidoyer – dans ce cas, Escallier – et d’un patron capable de les démêler n’est pas soutenue par la justice militaire.
Cet article a été initialement publié sur NBCNews.com