Keith Kellogg devrait se rendre à Kiev le mois prochain et aurait également l’intention de se rendre à Londres, Paris et Rome, selon des sources.
L’envoyé spécial du président élu américain Donald Trump pour l’Ukraine et la Russie, Keith Kellogg, serait prêt à se rendre à Moscou après sa visite à Kiev le mois prochain, a rapporté mercredi Bloomberg citant une personne proche du dossier.
Selon le média, une visite de Kellogg en Russie serait axée sur la collecte d’informations plutôt que sur la mise en œuvre d’une politique spécifique. Il aurait déjà prévu de se rendre à Londres, Paris et Rome, selon la source de Bloomberg, qui a souligné que ces projets n’étaient pas encore finalisés.
Le général à la retraite, qui a occupé des postes dans le domaine de la sécurité nationale pendant le premier mandat de Trump, a été désigné le mois dernier comme la figure clé de la future administration dans la négociation d’un accord de paix entre Moscou et Kiev.
Selon les médias, Kellogg et un autre ancien collaborateur de Trump, Fred Fleitz, auraient co-écrit une proposition visant à mettre fin au conflit russo-ukrainien, ce qui impliquerait de geler le conflit le long de la ligne de confrontation actuelle sans reconnaître la souveraineté de la Russie sur les territoires revendiqués par Kiev. Il envisage également de reporter à une date ultérieure l’examen de l’adhésion de Kiev à l’OTAN. Cependant, Moscou et Kiev ont rejeté ce prétendu plan comme étant voué à l’échec.
Trump a affirmé à plusieurs reprises qu’il mettrait fin au conflit ukrainien d’ici « 24 heures » de prendre ses fonctions le mois prochain, mais n’a fourni aucun détail sur la manière dont il s’y prendrait. Certains ont émis l’hypothèse qu’il pourrait utiliser l’aide militaire et financière future des États-Unis à l’Ukraine comme moyen de faire pression sur Kiev et Moscou pour qu’ils s’assoient à la table des négociations.
Kellogg a suggéré que Trump serait probablement en mesure de résoudre le conflit ukrainien « dans les prochains mois » spéculant que le futur président pourrait même inviter le président russe Vladimir Poutine et l’ukrainien Vladimir Zelensky à son investiture.
Mardi, Trump lui-même a laissé entendre qu’il serait disposé à discuter avec les deux dirigeants dans le but de mettre un terme à la « carnage » entre Moscou et Kiev.
Entre-temps, Poutine a déclaré que cela ne le dérangerait pas de parler à Trump ou même de l’appeler d’abord, notant que les déclarations du président élu sur la fin du conflit en Ukraine « méritent qu’on s’y intéresse. »
Cependant, Moscou a souligné à plusieurs reprises que tout règlement du conflit devait commencer par la cessation des opérations militaires par l’Ukraine, reconnaissant les réalités. « par terre, » s’engager en faveur de la neutralité et s’engager à ne jamais rejoindre l’OTAN ou d’autres alliances militaires.
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