
“L’agression de Jérôme Guedj, membre du Parti Socialiste (PS), a suscité une vague d’indignation au sein de la sphère politique. Cependant, l’absence de soutien de la part d’Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, a laissé un goût amer.
Jérôme Guedj a été agressé le lundi 15 novembre, lors d’une réunion publique à Massy. Touché mais toujours debout, il a exprimé publiquement sa déception face au silence de son camarade de parti, Olivier Faure. «Pas un appel», a-t-il déploré.
Ce manque de soutien interpelle, voire inquiète, sur les tensions internes au sein du PS. Comment un parti peut-il prétendre à la solidarité nationale, lorsqu’il est incapable de manifester la solidarité interne ? Le silence d’Olivier Faure, qui n’a pas jugé bon de prendre la parole ou de contacter son camarade, envoie un signal troublant sur l’état de l’unité du parti.
Au delà de l’individu, c’est donc l’image du PS qui est écornée. Le manque de solidarité démontré par le silence de Faure révèle une fracture au sein du parti, une division qui pourrait avoir des conséquences lors des prochains scrutins.
Dans un contexte politique tendu, où chaque geste et chaque parole ont leur importance, le silence d’Olivier Faure est un message fort. Il est un rappel que la solidarité n’est pas un concept à géométrie variable, qu’elle doit s’exercer en toutes circonstances, surtout lorsque l’un des nôtres est touché.
Jérôme Guedj, malgré son agression, a su rester digne et fort. Il est temps que le Parti Socialiste, et en particulier Olivier Faure, montrent la même force et la même dignité, en affirmant leur soutien à leur camarade. Car le silence, dans ce cas, n’est pas d’or, mais un poids lourd sur les épaules d’un parti déjà fragilisé par les divisions internes.”