Le parquet de Paris a appelé à l’arrestation de trois policiers, accusés d’avoir battu un producteur de musique noir, qui s’est retrouvé avec des blessures au visage qui ont nécessité des points de suture suite à l’incident.
Il y a eu un tollé après la diffusion en ligne d’images montrant des policiers battant violemment et à plusieurs reprises un homme qu’ils tentaient d’arrêter.
Même le président français Emmanuel Macron a pesé sur la question, s’adressant à Twitter pour dire: « Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. »
Le parquet a désormais demandé la mise en accusation de trois des officiers impliqués et une détention provisoire pour «éviter un risque de consultation entre les auteurs ou de pression sur les témoins».
Ils demandent également que le quatrième officier, soupçonné d’avoir lancé une grenade lacrymogène dans l’atelier du producteur, soit placé sous contrôle judiciaire.
Le procureur a demandé que l’enquête soit gérée par un juge d’instruction.
Le producteur de musique et son avocat ont déposé une plainte auprès du général de la police nationale – la police de la police – à leur siège parisien, affirmant que plusieurs insultes racistes avaient été proférées par les policiers lors de l’arrestation.
Les images ont suscité une condamnation généralisée, sortant quelques jours seulement après que les autorités aient été critiquées pour avoir évacué de force des tentes d’une manifestation de migrants dans le centre de Paris.
Ces deux incidents se sont produits dans le contexte plus large d’une loi controversée sur la «sécurité mondiale», qui rendrait illégale le fait de filmer et d’identifier des policiers en ligne en cas d’intention de nuire.
Les groupes de défense des droits de l’homme et les organisations de médias affirment que la loi permettrait que la violence policière ne soit pas prise en compte.
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