Le président français Emmanuel Macron arrive en Israël pour une visite de solidarité
Le président français Emmanuel Macron est arrivé mardi à Tel-Aviv pour exprimer la « pleine solidarité » de son pays avec Israël après les attentats meurtriers du 7 octobre perpétrés par le groupe militant palestinien Hamas, selon un journaliste de l’AFP.
Sa visite intervient plus de deux semaines après que des militants du Hamas ont fait irruption en Israël depuis la bande de Gaza et tué au moins 1 400 personnes, pour la plupart des civils qui ont été abattus, mutilés ou brûlés vifs le premier jour du raid, selon des responsables israéliens.
Parmi eux se trouvaient 30 citoyens français.
Macron devait rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour exprimer la « pleine solidarité » de la France avec Israël après cette attaque, a indiqué la présidence française.
Il devait également appeler à la « préservation de la population civile » à Gaza, au milieu des bombardements incessants d’Israël et alors que Israël se prépare à une invasion terrestre de l’enclave palestinienne surpeuplée.
Plus de 5 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, sont mortes lors des attaques israéliennes, selon les chiffres fournis par le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.
Macron appellera notamment à une « trêve humanitaire » pour permettre l’arrivée d’une aide désespérément nécessaire à Gaza, dont les 2,4 millions d’habitants ont été largement privés d’eau, de nourriture, d’électricité et d’autres produits de première nécessité après le blocus israélien, a indiqué l’Elysée.
Macron et Netanyahu devaient tenir une conférence de presse commune à 13h00 (10h00 GMT).
Le chef de l’Etat français devait également rencontrer le président israélien Isaac Herzog, ainsi que les leaders de l’opposition Benny Gantz et Yair Lapid à Jérusalem.
Et à Tel-Aviv, il devait rencontrer les familles des ressortissants français et franco-israéliens tués dans l’attaque du Hamas ou retenus en otages à Gaza.
Sept citoyens français sont toujours portés disparus : l’une d’entre elles, une Française, a été confirmée comme faisant partie des plus de 200 personnes, selon Israël, prises en otage par le Hamas.
Macron a déclaré que les autres seraient également des otages, mais il n’y a pas encore eu de confirmation.
Le président français entend également poursuivre les efforts « pour éviter une dangereuse escalade dans la région », a déclaré l’Elysée, sur fond d’inquiétude croissante face à l’intensification des échanges transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah soutenu par l’Iran au Liban.
Macron proposera de relancer un « véritable processus de paix », dans le but de créer un Etat palestinien viable en échange de garanties des puissances régionales envers « la sécurité d’Israël ».
Il y aura également probablement des échanges avec le président palestinien Mahmud Abbas, le roi Abdallah II de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et les dirigeants des pays du Golfe, a indiqué l’Elysée.
Le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et la Première ministre italienne Giorgia Meloni se sont déjà rendus en Israël.
(Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de NDTV et est générée automatiquement à partir d’un flux syndiqué.)