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Le Pentagone explique son refus de modifier les règles sur les missiles pour l’Ukraine — RT World News

Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a défendu la décision de ne pas autoriser Kiev à lancer des frappes à longue portée contre la Russie avec des armes américaines.

Les États-Unis devraient s’en tenir à leur politique de longue date consistant à ne pas permettre à l’Ukraine de lancer des frappes à longue portée en profondeur en Russie, car il n’y a plus de cibles militaires valables à portée, a déclaré le secrétaire à la Défense Lloyd Austin.

Dans une interview accordée mardi à Fox News, on a demandé à Austin pourquoi l’administration du président américain Joe Biden rejetait systématiquement les demandes de Vladimir Zelensky visant à lever les restrictions sur le tir de missiles ATACMS, qui ont une portée d’environ 300 km, sur des cibles sur le sol russe.

Austin a expliqué que « Les Russes ont déjà déplacé leurs avions hors de portée de l’ATACMS. » Il a ajouté que l’Ukraine est désormais capable de produire ses propres drones, capables de frapper des cibles à une distance de 400 km ou plus.

La levée des restrictions occidentales sur l’utilisation d’armes à longue portée de fabrication étrangère ainsi qu’une invitation à rejoindre immédiatement l’OTAN sont deux des principales exigences du « plan de victoire » de Zelensky. Moscou a rejeté la proposition de Kiev, la qualifiant de « ensemble de slogans incohérents » destiné à pousser « Les membres de l’OTAN vers un conflit direct » avec la Russie.


Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde les pays occidentaux contre le fait de permettre à l’Ukraine d’utiliser ses armes à longue portée pour frapper la Russie, soulignant que cela pourrait conduire à une confrontation directe et à une éventuelle guerre nucléaire. Il a fait valoir que Kiev ne serait pas en mesure de mener de telles attaques seule, car ces frappes reposent sur des données de ciblage fournies par l’OTAN.

Il a également ordonné la mise à jour de la doctrine nucléaire du pays pour traiter « agression contre la Russie par tout État non nucléaire, mais avec la participation ou le soutien d’un État nucléaire » comme un « attaque conjointe ». Un tel acte d’agression serait désormais considéré comme un motif justifiant le recours aux armes nucléaires.

Le New York Times a également rapporté en septembre que les espions américains pensaient que si Washington revenait sur sa politique en matière de frappes à longue portée, Moscou pourrait déclencher de sévères représailles, notamment « sabotage visant des installations en Europe » et « des attaques potentiellement meurtrières contre des bases militaires américaines et européennes ».

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Sumner Ferland: