Le pavillon belge explore l’architecture végétale à la Biennale de Venise 2025
La 19e Biennale Architettura, qui s’ouvrira à Venise en mai 2025, verra le pavillon belge transformé par une exposition intitulée « Construire des biosphères », organisée par une équipe composée de l’architecte paysagiste Bas Smets, de la climatologue Valerie Trouet et du biologiste Stefano Mancuso. Initiée par le gouvernement flamand et l’Institut flamand d’architecture, cette exposition stimulante explorera une approche transformatrice de l’architecture à travers le prisme de l’intelligence végétale.
« Building Biospheres » imagine un avenir dans lequel les bâtiments seront redéfinis comme des microclimats dynamiques, dans lesquels les plantes joueront un rôle central dans la purification de l’air et la régulation des températures. Cette vision de l’architecture positionne la nature non pas comme un élément passif mais comme un partenaire actif et intelligent des espaces urbains. S’appuyant sur les dernières recherches sur le comportement et l’intelligence des plantes, le projet propose un monde où la nature et les environnements bâtis s’intègrent harmonieusement pour créer des villes plus saines, plus durables et plus habitables.
Au cœur de cette exposition se trouve la conviction que la nature offre des solutions à de nombreux défis urbains urgents. En traitant les bâtiments comme des écosystèmes, « Building Biospheres » cherche à démontrer comment les solutions à base de plantes peuvent atténuer les effets du changement climatique et améliorer la qualité de vie dans les zones densément peuplées. Le pavillon servira de laboratoire vivant, permettant aux visiteurs de découvrir comment l’architecture peut répondre aux crises environnementales en imitant et en collaborant avec les processus naturels.
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Bas Smets apporte au projet son expérience en architecture paysagère et en écologie urbaine, en mettant l’accent sur des conceptions qui créent des microclimats rafraîchissants et transforment les zones urbaines en écosystèmes prospères. Valérie Trouet, experte en dynamique climatique, offre un aperçu des modèles climatiques à long terme et de leurs impacts sur les systèmes humains et naturels, en mettant l’accent sur une approche scientifique de la durabilité. Enfin, Stefano Mancuso, pionnier de la neurobiologie végétale, apporte sa compréhension de l’intelligence végétale, montrant comment les plantes communiquent, s’adaptent et collaborent au sein des écosystèmes.
Ensemble, cette équipe cherche à réimaginer la façon dont l’architecture et la nature coexistent, faisant du pavillon belge de la Biennale une expression tangible de l’adaptation et de l’innovation climatique. En fusionnant la recherche scientifique et la pratique architecturale, « Building Biospheres » propose un avenir urbain où les plantes ne sont pas seulement des éléments décoratifs mais des contributeurs essentiels à des espaces de vie durables. Les visiteurs du pavillon vivront une exploration immersive de la façon dont l’architecture peut évoluer en partenariat avec le monde naturel, remodelant les frontières entre les espaces bâtis et verts et inspirant une profonde reconnexion avec notre environnement.
Dans le même ordre d’idées, le pavillon Türkiye vient de dévoiler son projet pour la 19e exposition internationale d’architecture de La Biennale de Venise, qui se déroulera du 10 mai au 23 novembre 2025. De plus, l’Institut australien des architectes a annoncé les directeurs créatifs du pavillon australien. lors de la prochaine 19ème Exposition Internationale d’Architecture. Enfin, l’Islande présente Formation de laveprésentant une approche innovante pour créer des matériaux de construction durables à partir de coulées de lave contrôlées.