le maire socialiste, Nicolas Mayer-Rossignol, annonce être atteint d’un cancer
Le maire de Rouen et premier secrétaire délégué du PS est atteint d’un cancer de la vessie depuis 2022.
Le maire de Rouen et premier secrétaire délégué du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, a annoncé mercredi être atteint d’un cancer de la vessie depuis 2022, précisant aller «très bien». «J’ai été observé, début 2022, de ma première tumeur cancéreuse de la vessie»a déclaré l’édile lors d’une conférence de presse. «Je voulais vous en informer par transparence.» Après une opération en 2022, puis une autre en 2023, Nicolas Mayer-Rossignol a subi une troisième intervention en juin 2024. Il a précisé que son cancer était peu avancé, sans métastases, mais «de haut grade, c’est-à-dire que les cellules sont très agressives»entraînant les récidives.
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a salué le «combattre courageux» de Nicolas Mayer-Rossignol, qu’il affronte régulièrement sur la ligne qui doit tenir le parti. « Le cancer ne doit plus être un tabou. Merci pour l’exemple et l’espoir.» La maladie a, selon Nicolas Mayer-Rossignol, «décuplé son engagement»à briser le « tabou » du cancer dans l’univers professionnel. « Est-ce que la maladie m’a conduit à baisser la voilerie ? Ou à moins travailler ? Ou à moins m’engager ? Ou à être moins présent ? Non seulement, non, mais c’est même le contraire»et il a dit. «Au-delà de (s)à situation personnelle»il souligne sa «volonté d’agir afin que ces enjeux soient mieux compris».
«Pas d’origine génétique»
En conséquence, Nicolas Mayer-Rossignol a annoncé un « plan d’action » dans la ville de Rouen et la Métropole pour «Lutter contre l’isolement des personnes pendant leur maladie», « Faciliter le retour à l’emploi » et « développer un écosystème professionnel bienveillant, sensibilisé et accueillant ». «On veut parler de tout ça de façon plus simple, plus fluide, sans tabou. On va créer des groupes de paroles, comme on dit, de réflexions. On va inviter des personnalités»a détaillé le maire.
Selon le maire de Rouen, fils cancer «n’est pas d’origine génétique»souligne les «origines environnementales» de cette maladie, c’est-à-dire en lien avec «la qualité de l’air, la qualité de l’alimentation, la qualité de l’eau». «Juste un chiffre. Le cancer que j’ai, il y en a 5 fois plus en Seine-Maritime qu’en France, en moyenne nationale.» «Je me bats afin d’améliorer la qualité de vie dans notre agglomération»at-il assuré.