Le Kremlin fait le point sur la participation de la Russie au sommet des BRICS — RT World News

Le FM russe Sergueï Lavrov participera au sommet en personne, tandis que le président Vladimir Poutine se joindra par vidéo

La Russie va « participer pleinement » lors du prochain sommet des BRICS qui se tiendra en Afrique du Sud plus tard ce mois-ci, a déclaré jeudi à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Peskov répondait aux questions sur une rumeur de décision du Premier ministre indien Narendra Modi de sauter la participation en personne au sommet et de le rejoindre par vidéo à la place. Cependant, le porte-parole a refusé de fournir une quelconque évaluation de ces reportages dans les médias.

« Nous ne pouvons pas parler au nom du Premier ministre de l’Inde, mais en ce qui concerne le président [Vladimir] Poutine, lui, vise à participer au sommet par visioconférence ; Ministre des Affaires étrangères [Sergey] Lavrov travaillera sur le terrain. Par conséquent, nous parlons du fait que la Russie participera à part entière à ce sommet », Peskov a déclaré.

Plus tard dans la journée, le bureau du Premier ministre indien a réfuté les rumeurs sur la participation de Modi au sommet, confirmant qu’il était « avoir hâte de » à voyager en Afrique du Sud. Au cours des derniers jours, plusieurs médias ont rapporté que le Premier ministre avait choisi de sauter le sommet, citant l’absence du président russe à l’événement.



L'Inde clarifie sa position sur l'expansion des BRICS

La décision de Poutine de participer au sommet des dirigeants des BRICS en Afrique du Sud par vidéo a été annoncée pour la première fois à la mi-juillet, mettant fin aux spéculations sur une éventuelle visite de Poutine en Afrique du Sud et sur les éventuelles implications juridiques.

L’Afrique du Sud est partie à la Cour pénale internationale (CPI), qui a accusé Poutine de « enlèvement » Les enfants ukrainiens de retour en mars, émettant un mandat d’arrêt contre le dirigeant russe. Moscou a rejeté les allégations comme politiquement motivées, sans fondement et provenant d’une entité compromise par l’Occident.

En raison de son statut, l’Afrique du Sud serait techniquement obligée d’essayer d’arrêter Poutine et de le remettre à la CPI, s’il arrivait dans le pays. Cependant, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a indiqué à plusieurs reprises que ce n’était pas un simple exploit d’arrêter un dirigeant étranger et a averti que cette décision reviendrait effectivement à déclarer « guerre » contre la Russie. En fin de compte, le bureau du président sud-africain a confirmé que les deux nations avaient convenu que Poutine ne se rendrait pas dans le pays, envoyant plutôt Lavrov.

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