Le Hamas veut qu’Israël soit impliqué dans une « guerre plus grande » – NYT — RT World News
Le leader du mouvement, Yahya Sinwar, parierait sur une distraction de Jérusalem-Ouest et une réduction des opérations à Gaza.
Le chef du Hamas, Yahya Sinwar, souhaite qu’Israël soit entraîné dans un conflit régional plus large, a affirmé vendredi le New York Times, citant des sources des services de renseignement américains. Selon leur évaluation, un « une plus grande guerre » au Moyen-Orient détournerait l’attention de Jérusalem-Ouest et exercerait une pression sur les Forces de défense israéliennes (FDI), les forçant à déplacer leur attention de Gaza vers d’autres fronts.
La semaine prochaine marquera un an depuis que le Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, qui a répondu en déclarant la guerre au groupe militant et en imposant un siège quasi total à Gaza. Israël et le Hamas ont depuis tenu plusieurs séries de pourparlers indirects au Qatar visant à négocier un cessez-le-feu, mais ils n’ont jusqu’à présent pas porté leurs fruits.
Selon des responsables qui ont parlé au journal, il est peu probable que les négociations aboutissent à des résultats significatifs dans un avenir proche, comme le prétend le nouveau chef du Hamas, Sinwar. « n’a pas l’intention de parvenir à un accord » avec Israël du tout. Certains responsables israéliens se demandent si Sinwar est vivant, mais des sources du New York Times ont déclaré que les États-Unis n’avaient aucune preuve du contraire.
Selon les sources, Sinwar est bien plus « inflexible » négociateur que son prédécesseur, Ismail Haniyeh, assassiné à Téhéran cet été – prétendument par Israël. Sinwar aurait également choisi de ne pas participer à l’étape actuelle des combats, espérant qu’Israël déplacera sa concentration militaire vers l’Iran et le Hezbollah basé au Liban, donnant ainsi au Hamas l’occasion de se regrouper.
L’Iran et le Hezbollah ont tous deux soutenu le Hamas dans cette guerre, mais leur implication militaire a jusqu’à présent été limitée. La situation s’est toutefois aggravée ces dernières semaines, après qu’Israël a annoncé « une nouvelle phase » de sa guerre contre les groupes militants et a lancé une opération terrestre au Liban. Cela faisait suite à l’assassinat du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, apparemment à Jérusalem-Ouest. En réponse, l’Iran a lancé une attaque massive de missiles contre Israël en début de semaine.
Les opérations israéliennes à Gaza sont « ralentissement » l’armée israélienne ne maintenant plus que quelques positions dans l’enclave, ont déclaré des responsables américains au New York Times. Ils ont également affirmé que les combats dans le sud du Liban s’étaient déjà révélés difficiles pour Israël et ont prédit que la prétendue stratégie de Sinwar pourrait réussir, présentant à Israël un risque « guerre sur plusieurs fronts » si les combats « continue d’être intense. » Cependant, les responsables doutent que l’Iran déclenche une guerre à grande échelle contre l’État juif, car les répercussions seraient trop graves.
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« L’Iran gardera rancune pour l’assassinat de Nasrallah. Mais leurs options sont limitées. Je ne vois pas l’Iran affronter Israël de si tôt. » Scott D. Berrier, ancien chef de la Defense Intelligence Agency des États-Unis, a déclaré au média.