L’avertissement intervient après que le groupe a publié trois otages israéliens tenus dans l’Enclave
Un haut responsable du Hamas a averti que le cessez-le-feu fragile à Gaza risque de « effondrement, » A rapporté samedi Agence France-Presse (AFP). Le groupe militant a accusé Israël de ne pas maintenir ses engagements sous une trêve qui a interrompu les combats intenses dans l’enclave palestinien il y a près de trois semaines.
Le cessez-le-feu négocié par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis sont destinés à avoir lieu en trois phases. Au cours de la première étape, le Hamas devrait libérer 33 otages, notamment des enfants, des soldats, les blessés et les malades, en échange de 1 904 Palestiniens emprisonnés par les autorités israéliennes.
Samedi 183, des détenus palestiniens organisés dans les prisons israéliens ont été libérés, tandis que le Hamas a libéré trois captifs israéliens qu’il tenait à Gaza. Jérusalem occidental a décrit l’apparition émaciée des trois otages publiés aujourd’hui comme « choquant. »
Basem Naim, membre du Bureau politique du Hamas, a déclaré que le groupe ne recherchait pas de retour aux combats, mais a averti que les actions d’Israël pouvaient compromettre la trêve. «Le retour à la guerre n’est certainement pas notre souhait ni notre décision», « dit-il, ajoutant que Israël «La procrastination et le manque d’engagement dans la mise en œuvre de la première phase… expose certainement cet accord au danger et donc il peut s’arrêter ou s’effondrer.»
Naim a également exhorté les pays arabes à ne pas reconnaître Israël. «Nous appelons tous les pays arabes, à la fois ceux qui se normalisent actuellement et ceux qui envisagent la normalisation, en prennent du recul», « Il a dit.
Les États-Unis essaient d’amener l’Arabie saoudite à normaliser les liens avec Israël depuis des années. Dans son discours inaugural, Trump a parlé du désir de voir les relations officielles entre les deux, invoquant les accords d’Abraham. L’accord sur les États-Unis, a annoncé en 2020 lors du premier mandat de Trump, a normalisé les relations d’Israël avec Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Maroc. Les accords visaient à promouvoir «Relations amies entre les États», la fin de «Radicalisation», « et un «Culture de la paix» à travers « Interfaith et dialogue interculturel. »
![Nous ne financerons pas la reconstruction de Gaza après la prise de contrôle proposée - la Maison Blanche](https://mf.b37mrtl.ru/files/2025.02/xxs/67a443ef2030270350594537.jpg)
Dans un discours à l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2024, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a également déclaré que «Un accord de normalisation entre l’Arabie saoudite et Israël semblait plus proche que jamais» Avant la guerre de Gaza, qui a commencé en octobre 2023, a conduit Riyad à mettre l’effort.
Plus tôt cette semaine, lors d’un point de presse conjoint auprès du Premier ministre israélien, le président américain Donald Trump a lancé l’idée que Washington possède l’Enclave. Il a également proposé de déménager les Palestiniens en dehors de Gaza, pour être payés par les États voisins. Lorsqu’on lui a demandé si les Saoudiens voudraient un État palestinien en échange de la reconnaissance d’Israël, Trump a répondu: « Non, ce n’est pas le cas. »
Riyad a depuis réaffirmé sa position selon laquelle il n’entrera pas sur les relations avec Israël sans indépendance pour les Palestiniens: «Le ministère des Affaires étrangères affirme que le Royaume d’Arabie saoudite sur la création d’un État palestinien est ferme et inébranlable.»
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