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Le gouvernement Trudeau interdit l’exploitation de TikTok au Canada, mais les Canadiens peuvent toujours l’utiliser

Invoquant des préoccupations en matière de sécurité nationale, le gouvernement fédéral a ordonné à TikTok de fermer ses opérations au Canada, mais les utilisateurs pourront toujours accéder à l’application populaire.

« La décision était basée sur les informations et les preuves recueillies au cours de l’examen et sur les conseils de la communauté canadienne de la sécurité et du renseignement et d’autres partenaires gouvernementaux », a déclaré mercredi le ministre de l’Innovation François-Philippe Champagne dans un communiqué aux médias.

La déclaration souligne que le gouvernement n’empêche pas les Canadiens d’accéder à l’application ou de l’utiliser pour créer du contenu.

« La décision d’utiliser une application ou une plateforme de médias sociaux est un choix personnel », indique le communiqué. « Il est important que les Canadiens adoptent de bonnes pratiques de cybersécurité et évaluent les risques possibles liés à l’utilisation des plateformes et applications de médias sociaux, y compris la manière dont leurs informations sont susceptibles d’être protégées, gérées, utilisées et partagées par des acteurs étrangers, ainsi qu’être conscients de quel pays les lois s’appliquent.

L’entreprise devra fermer ses bureaux de Toronto et de Vancouver à la suite de l’ordre gouvernemental.

Les législateurs américains ont soutenu que le propriétaire de TikTok, ByteDance, était redevable envers le gouvernement chinois, qui pourrait exiger l’accès aux données des consommateurs américains de TikTok par le biais des lois chinoises sur la sécurité nationale qui obligent les organisations à contribuer à la collecte de renseignements.

En février 2023, le gouvernement canadien a interdit la plateforme de médias sociaux de tous les appareils gouvernementaux. Plus tard cette année-là, il a ordonné un examen de l’application en matière de sécurité nationale.

La déclaration de mercredi est le résultat de cet examen, qui, selon Champagne, impliquait « un examen rigoureux de la part de la communauté canadienne de la sécurité nationale et du renseignement ».

La suite à venir…

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