Le gouvernement du Canada a conclu un règlement à l’amiable pour indemniser les employés fédéraux non syndiqués et occasionnels touchés par des problèmes de paie causés par le système de paie Phénix.
Le recours collectif contre le gouvernement fédéral a été autorisé par un juge québécois en avril 2018.
Si elle est approuvée par la Cour supérieure du Québec, l’entente prévoira des paiements individuels aux membres de la poursuite, calculés en fonction du nombre d’années admissibles pendant lesquelles ils ont travaillé dans l’une des catégories d’emploi concernées, selon le cabinet d’avocats de Québec Saraïlis Avocats, qui a traité le dossier. .
« Les négociations ont abouti à un règlement juste et équitable pour les membres du groupe afin de compenser le préjudice moral qu’ils ont subi », a déclaré l’avocat Christian Saraïlis dans un communiqué.
« Il s’agit, à notre avis, d’un exemple convaincant de justice obtenue. »
La poursuite alléguait que certains employés étaient trop payés avant d’être obligés de rembourser la différence, tandis que d’autres n’étaient pas payés du tout ou ne recevaient pas la rémunération appropriée.
Cela n’incluait pas la majorité des fonctionnaires qui disposent d’un processus syndical pour les griefs, mais incluait les étudiants, les retraités et les travailleurs occasionnels qui ne sont pas couverts par ces conventions collectives.
Les avocats réclamaient un montant de base de 500 dollars pour toutes les personnes autorisées à se joindre au procès, et un montant supplémentaire de 1 000 dollars pour ceux qui avaient commis des erreurs dans leur salaire, qu’ils aient reçu trop ou pas assez d’argent.
Le montant serait plus élevé pour toute personne n’ayant pas reçu au moins la moitié de sa paie pendant au moins deux périodes de paie consécutives.
Lancé en 2016, le système de paie Phénix – qui a coûté près de 4 milliards de dollars aux contribuables – ne parvient régulièrement pas à remettre les chèques de paie des fonctionnaires à temps ou selon les montants requis.