Le gouvernement de la Première ministre française Elisabeth Borne a survécu de peu lundi à la première – et la plus risquée – de deux motions de censure sur sa décision de contourner le Parlement et d’imposer une réforme controversée des retraites.
La chambre basse de l’Assemblée nationale, qui compte 577 sièges, a rejeté la motion par seulement neuf voix, avec 278 voix en faveur de l’éviction du gouvernement, a annoncé la présidente Yael Braun-Pivet.
La motion rejetée a été présentée par la coalition centriste Liot et soutenue par l’opposition de gauche.
Les législateurs ont alors commencé à voter sur une deuxième motion de censure portée par le Rassemblement national (RN) d’extrême droite considéré comme moins dangereux pour le gouvernement. Les résultats étaient attendus sous peu.
Le gouvernement dépendait des membres de l’opposition de droite Les Républicains qui ne votaient pas pour la première motion pour survivre.
Les analystes avaient parlé du rejet de la motion par une vingtaine de voix et la marge à un chiffre est un nouveau coup dur pour Borne et son gouvernement.
Après l’annonce des résultats, les députés de gauche ont scandé « Démissionnez ! Démissionnez ! » à Borne après l’annonce des résultats et brandit des pancartes dénonçant la réforme des retraites.
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