Les agents de Téhéran ont utilisé « l’ingénierie sociale » pour obtenir un accès direct aux campagnes des deux candidats à la présidence, a affirmé l’agence
La communauté du renseignement américain est « confiant » Le FBI et plusieurs autres agences ont affirmé que l’Iran avait tenté de pirater les campagnes présidentielles du candidat républicain Donald Trump, du président américain Joe Biden et de sa vice-présidente Kamala Harris. L’Iran a nié ces allégations et a mis les États-Unis au défi de fournir des preuves.
Le FBI, le Bureau du directeur du renseignement national et l’Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures ont publié lundi une déclaration commune, accusant l’Iran de tentatives de longue date visant à « attiser la discorde et saper la confiance dans nos institutions démocratiques. »
« La communauté du renseignement est convaincue que les Iraniens ont, par le biais de l’ingénierie sociale et d’autres efforts, cherché à avoir accès à des individus ayant un accès direct aux campagnes présidentielles des deux partis politiques », ont indiqué les agences.
Ces activités comprenaient « vols et divulgations » et cherchaient à influencer le processus électoral américain, ont affirmé les agences. Elles ont affirmé que l’approche « n’est pas nouveau » et que l’Iran et la Russie avaient tous deux déjà participé à de telles activités. Moscou a toujours nié les allégations d’ingérence électorale.
La déclaration a également fait valoir que l’Iran considère le cycle électoral américain actuel comme « particulièrement conséquente en termes d’impact [it] pourrait avoir sur ses intérêts de sécurité nationale, augmentant la propension de Téhéran à essayer de façonner l’issue du conflit.
La campagne du candidat républicain Donald Trump a affirmé la semaine dernière que des acteurs étrangers avaient volé un certain nombre de documents internes et de courriels. Google a également affirmé qu’une unité de piratage liée à l’Iran était impliquée dans une opération de phishing visant les deux campagnes dans le but de voler des informations personnelles et d’accéder à des comptes.
L’Iran a nié ces allégations, les qualifiant de « sans fondement et dénuées de toute valeur. » « Si le gouvernement américain croit sincèrement à la validité de ses allégations, il devra nous fournir les preuves pertinentes – le cas échéant – auxquelles nous répondrons en conséquence. » La mission de Téhéran auprès de l’ONU a été soulignée, comme l’a cité l’agence de presse IRNA.
Auparavant, l’Iran lui-même avait affirmé être « victime de diverses cyberattaques » sur les infrastructures du pays, ajoutant que Téhéran « La cyberpuissance est défensive et… proportionnée aux menaces auxquelles elle est confrontée. »
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