Le fait de ne pas reconnaître l’obésité comme une maladie chronique et évolutive a des conséquences économiques importantes, selon de nouvelles données d’Obésité Canada
L’obésité a atteint des niveaux importants, où près d’un Canadien sur trois vit avec cette maladie chronique.
Les principales conclusions soulignent le besoin urgent de Canadastratégies de santé publique à l’échelle nationale
EDMONTON, AB, 7 novembre 2024 /CNW/ – Les principales conclusions d’un rapport d’Obésité Canada publié aujourd’hui révèlent que le coût de l’inaction dans le traitement de l’obésité dans Canada a atteint 27,6 milliards de dollars – environ 20 pour cent de plus que ce qui était estimé précédemment. Alors que près d’un Canadien sur trois vit avec l’obésité, les coûts directs et indirects sont stupéfiants et illustrent que vivre avec cette maladie a de profondes implications qui vont au-delà de l’individu.1
Les conclusions de Modélisation du coût de l’inaction dans le traitement de l’obésité Canada souligner comment l’incapacité nationale à reconnaître l’obésité comme une maladie chronique et évolutive et le manque d’accès à des interventions efficaces ont entraîné des implications économiques substantielles dans tous les pays. Canada.1
Le rapport révèle que le coût annuel supplémentaire sur du Canada système de santé en raison de l’obésité était 5,9 milliards de dollarsassocié à 19 millions de visites médicales supplémentaires, entre autres besoins en matière de soins et de soutien.1 Au-delà des implications directes sur les soins de santé, les coûts de productivité sur le lieu de travail étaient plus de trois fois plus élevés, atteignant une estimation 21,7 milliards de dollars en raison de l’absentéisme et du présentéisme accrus, d’une productivité réduite et d’une participation moindre au marché du travail, entre autres causes.1
Ce fardeau financier s’étend également à une perte de recettes publiques. Les décès prématurés, la réduction de la participation au marché du travail et la baisse des revenus se traduisent par un 5,1 milliards de dollars perte de revenus, de ventes et de recettes fiscales professionnelles. Outre les impacts sur l’économie, le rapport souligne également que les femmes sur le marché du travail sont touchées de manière disproportionnée par l’obésité.1
« Ce rapport devrait être un signal d’alarme collectif quant à la façon dont nous envisageons, traitons et prévenons l’obésité. Il est temps de la voir pour ce qu’elle est : une maladie complexe qui nécessite une gestion globale des maladies chroniques », déclare Ian Pattonl’un des auteurs du rapport et directeur du plaidoyer et de l’engagement du public à Obésité Canada. « L’obésité est associée à plus de 200 problèmes de santé en aval, notamment les maladies cardiaques, le diabète de type 2 et de nombreux cancers, et est le résultat d’une combinaison de facteurs génétiques, environnementaux, biologiques, comportementaux et sociaux – et pas simplement d’un manque de volonté. Nous le savons. que faire, nous avons une référence mondialement reconnue Lignes directrices de pratique cliniqueet pourtant nous ne les mettons pas en œuvre efficacement. »
Actuellement, du Canada Le système de santé ne dispose pas de soutiens interdisciplinaires adéquats pour la gestion de l’obésité, malgré leurs avantages reconnus dans les lignes directrices en matière de traitement. De plus, moins de 20 pour cent de la population canadienne bénéficiant d’un régime privé d’assurance-médicaments a accès à des médicaments approuvés par Santé Canada pour le traitement de l’obésité, et les patients référés à une chirurgie bariatrique peuvent attendre jusqu’à huit ans avant de rencontrer un spécialiste ou de subir une intervention chirurgicale.2
« Tous les Canadiens devraient s’attendre à des politiques de santé publique qui visent à prévenir les maladies chroniques et à garantir l’accès aux soins de santé », déclare le Dr. Sean Whartonmédecin de médecine interne et spécialiste de la gestion du poids. « L’obésité n’est pas différente. Si nous investissons dans des interventions bien plus tôt dans le processus de la maladie, nous pouvons perturber la progression de la maladie et la cascade bien documentée de ses effets néfastes qui vont bien au-delà de l’utilisation excessive des ressources de santé. »
L’Association médicale canadienne et l’Organisation mondiale de la santé considèrent l’obésité comme une maladie chronique qui nécessite que les systèmes de santé la préviennent et la traitent comme ils le font pour d’autres maladies chroniques.3 Pourtant, aucune province ou territoire ne reconnaît officiellement l’obésité comme une maladie chronique.
« En tant que société, nous devons cesser de perpétuer le mythe selon lequel l’obésité concerne une personne de grande taille ayant un amour malsain pour la nourriture ou une réticence à faire de l’exercice. Nous devons considérer l’obésité à travers une lentille qui va au-delà de l’indice de masse corporelle (IMC) et démanteler le les préjugés généralisés liés au poids et la discrimination basée sur le poids qui accompagnent cet état d’esprit », déclare Lisa Schafferdirecteur exécutif chez Obésité Canada. « Les résultats de ce rapport renforcent le fait que lorsque nous changeons notre état d’esprit, nous jetons les bases du fait que l’obésité est une maladie chronique qui nécessite le type d’interventions et de traitements de santé administrés à toute autre maladie chronique. »
Obésité Canada appelle à une action urgente. Investir dans des stratégies efficaces de traitement et de prévention de l’obésité est non seulement la bonne chose à faire pour les Canadiens vivant avec la maladie, mais il est également crucial pour le bien-être économique de Canada.
Résultats supplémentaires
- du Canada Un système de soins de longue durée déjà surchargé a vu plus de 10 000 personnes âgées accéder à des soins de longue durée en raison de maladies liées à l’obésité rien qu’en 2023, pour un coût de 639 millions de dollars.
- 45 % des adultes souffrant d’obésité et d’un handicap associé n’ont pas travaillé au cours de la dernière année, ce qui pourrait coûter des millions de dollars au Régime de pensions du Canada chaque année.
- Au cours de la dernière décennie, les décès liés à l’obésité ont entraîné le retrait prématuré d’environ 45 200 personnes du marché du travail, ce qui a entraîné près de 2 milliards de dollars perte potentielle de salaire.
- Les femmes obèses gagnaient 4 % de moins chaque année que les femmes ayant un poids santé, ce qui se traduisait par près de 3,8 milliards de dollars en perte de revenus.
- Les femmes obèses sont également 5,3 % moins susceptibles d’avoir un emploi que les femmes de poids santé. Cette disparité est beaucoup moins prononcée chez les hommes, à seulement 0,3 %.
À propos Modélisation du coût de l’inaction dans le traitement de l’obésité Canada
Le rapport, commandé par Obésité Canada et financé par Eli Lilly Canada, combine les données d’enquêtes nationales et la littérature publiée pour estimer le fardeau économique de l’obésité en 2023. Elle comparait les adultes obèses (IMC ≥ 30) à ceux ayant un poids santé (18,5 ≤ IMC 2023 CAD$.
À propos d’Obésité Canada
Obésité Canada est la principale association caritative enregistrée au pays en matière d’obésité pour les Canadiens vivant avec l’obésité, les professionnels de la santé, les chercheurs, les stagiaires et les étudiants, ainsi que les décideurs politiques. Nous visons à lutter contre la stigmatisation sociale associée à l’obésité, à changer la façon dont les décideurs politiques et les professionnels de la santé abordent l’obésité et à améliorer l’accès aux ressources de prévention et de traitement fondées sur des données probantes. Apprenez-en davantage sur : https://obesitycanada.ca/cost-of-inaction/.
Références
SOURCE Obésité Canada
Pour plus d’informations, veuillez contacter : Ashraf Dabie, GCI Canada, [email protected]; 1 (647) 998-3281