Live Nation, le groupe derrière Ticketmaster et d’innombrables controverses entourant les fiascos des billets, fait face à un procès antitrust du ministère de la Justice plus tard cette semaine.
La société, qui se serait livrée à des prix abusifs, à des tactiques visant à pousser les sites à conclure des contrats d’exclusivité et à d’autres pratiques anticoncurrentielles, est la cible d’appels à la réglementation depuis des années, atteignant son paroxysme après la vente en ligne de billets pour Taylor. La « tournée des époques » de Swift.
Condamnation du Congrès et une audition du Comité judiciaire du Sénat n’a donné que peu de changements de politique, mais l’enquête du DOJ pourrait s’avérer le coup le plus décisif jamais porté au géant de l’événementiel, qui possède et exploite des salles, vend des billets et fait la promotion d’événements en direct.
Live Nation a accueilli 23 millions de participants et réalisé près de 4 milliards de dollars de revenus au premier trimestre 2024, un record pour l’entreprise. La surveillance fédérale pourrait modifier la structure de l’entreprise basée en Californie, menaçant ainsi son emprise quasi totale sur les grands événements sportifs et musicaux aux États-Unis.
L’administration Biden, qui a annoncé une répression des « frais indésirables » en 2023, obligeant des entreprises comme Ticketmaster de Live Nation à divulguer dès le départ l’intégralité des prix, a pris de vastes mesures pour empêcher les entreprises monopolistiques de profiter des consommateurs.
Les poursuites antitrust contre Apple et Google, ainsi que les actions contre les fusions majeures entre les compagnies aériennes Spirit et Frontier et Kroger et Albertsons, ont positionné l’administration comme prête à affronter les méga-entreprises, mais Live Nation se battra probablement.
Par Politiqueles dirigeants et les avocats de Live Nation ont rencontré plus tôt ce mois-ci des responsables antitrust du DOJ pour tenter de dissuader leurs efforts visant à démanteler l’entreprise.