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Le dernier film de Mike Flanagan et Stephen King !

La dernière collaboration de Mike Flanagan et Stephen King manque peut-être de sensations fortes et de frissons, mais reste une concoction douce-amère qu’il est difficile de ne pas aimer.

PARCELLE: Un événement apocalyptique et la vie d’un comptable aux manières douces nommé Chuck (Tom Hiddleston) ont une étrange corrélation.

REVOIR: Deux types de personnes consulteront cette critique de La vie de Chuck— ceux qui ont lu la nouvelle et ceux qui ne l’ont pas lu. Pour être transparent, je fais partie de ceux qui ne l’ont pas lu. J’ai été tenté de la lire avant de me rendre au TIFF pour voir l’adaptation sur grand écran de Mike Flanagan, mais finalement, je ne l’ai pas fait parce que je voulais vivre le film comme une œuvre à part entière, sans idées préconçues.

Dès le départ, j’ai été intrigué par le premier long métrage de Flanagan depuis son dernier Stephen King adaptation, Doctor Sleep. Le film commence dans l’une des petites villes endormies de King, où un professeur (joué par Chiwetel Ejiofor) essaie de garder ses élèves engagés même s’ils semblent vivre un événement apocalyptique. La Californie et de nombreuses autres grandes villes n’existent plus, Internet est en panne (y compris – le plus cruel de tous – PornHub), et même leur ville semble s’effondrer. Le professeur en mal d’amour et son ex-femme (Karen Gillan) commencent à renouer des liens alors que le monde s’effondre autour d’eux (tout cela étant expliqué dans l’un des monologues emblématiques de Flanagan par Matthew Lillard dans un petit rôle). Mais, en attendant, partout où ils regardent, il y a des panneaux d’affichage remerciant Chuck pour trente-neuf années de grand service.

Mais qui est Chuck ?

Le film de Flanagan est divisé en trois actes, et les deux seconds actes (ou plutôt les deux premiers, car le film se déroule dans l’ordre chronologique inverse) répondent à ces questions. Chuck, joué par Tom Hiddleston, est un comptable aimable et doux atteint d’une tumeur cérébrale inopérable qui commence à trouver la poésie dans la vie et réfléchit à la façon dont il s’est retrouvé là où il est aujourd’hui. C’est un récit touchant qui touchera de près ceux d’entre nous qui ont réalisé que notre temps sur terre est limité et que la fin, souvent, est plus proche qu’on ne le pense.

La vie de Chuck, critique, Stephen King

Tout cela semble assez sombre, mais comme dans les adaptations de nombreuses autres histoires de King, telles que La Rédemption de Shawshank, La Ligne Verte, Reste près de moiet même Les cœurs de l’Atlantidel’histoire est pleine de douceur. Hiddleston a rarement été aussi sympathique qu’ici, incarnant avec brio un homme aux prises avec son propre sentiment que le temps presse tout en trouvant de la joie dans des moments inattendus. Le clou du spectacle est une scène où Hiddleston et une jeune femme (Annalise Basso) dansent de manière impromptue devant un musicien de rue juste parce que l’envie les prend de la bonne manière.

Étant donné que King et Flanagan sont réunis, on peut se demander où se situe l’aspect horreur. Il faut le dire : ce n’est pas ce film-là. Life of Chuck n’est pas du tout effrayant, même s’il aborde le surnaturel, l’apocalypse et d’autres thèmes classiques de King. Mais il est optimiste, avec un casting composé de habitués de Mike Flanagan. Parmi eux, on trouve Mark Hamil dans un rôle charnu du grand-père aimant de Chuck, Mia Sara, longtemps absente, dans un joli rôle de sa femme, Rahul Kohli, Kate Siegel, Samantha Sloyan, Carl Lumbly et même Les Griffes de la nuitHeather Langenkamp fait une apparition inattendue (et efficace). Alors oui, ce n’est pas vraiment de l’horreur, mais il y a beaucoup de personnages que les fans d’horreur adorent.

En fin de compte, Life of Chuck est différent pour Flanagan car il peut explorer pleinement les riches caractérisations qui définissent son travail sans toucher aux rythmes du genre. Bien que cela puisse limiter son public, ses fans (dont je fais partie) apprécieront sans aucun doute ce détour et trouveront La vie de Chuck Un émouvant morceau doux-amer. Plus que tout, c’est un avertissement que notre temps sur terre est limité et qu’il est préférable de trouver la joie partout où nous le pouvons, même dans les moments les plus fugaces.

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