Le département d’État américain promet une « action plus ferme » contre la junte militaire du Myanmar après qu’une jeune femme a été tuée par balle lors d’une manifestation anti-coup
Les États-Unis ont promis de prendre davantage de mesures contre la junte militaire qui a pris le pouvoir au Myanmar au début du mois. L’ambassade américaine dans le pays avait précédemment condamné le meurtre d’une étudiante lors d’une manifestation.
Washington va «Continuer de prendre des mesures fermes contre ceux qui commettent des violences contre le peuple birman», Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a tweeté lundi, en utilisant l’ancien nom du Myanmar.
«Nous sommes aux côtés du peuple birman», il a écrit.
Les États-Unis continueront de prendre des mesures fermes contre ceux qui commettent des actes de violence contre le peuple birman alors qu’ils exigent le rétablissement de leur gouvernement démocratiquement élu. Nous sommes du côté du peuple birman.
Le porte-parole du département d’État américain Ned Price a appelé l’armée birmane à libérer «Tous ceux qui sont injustement détenus» après le coup d’État.
L’ambassade américaine dans le pays avait précédemment déclaré qu’il était « Profondément troublé » par la fusillade mortelle d’une jeune manifestante lors d’un rassemblement anti-coup d’État à Naypyidaw, la capitale du Myanmar.
Personne ne devrait subir de préjudice pour avoir exercé son droit à la dissidence. Nous sommes profondément troublés par la fusillade mortelle de manifestants à Mandalay, un jour après la mort de Mya Thwe Thwe Khine à Nay Pyi Taw. L’armée doit mettre fin à la violence contre le peuple du Myanmar. pic.twitter.com/E3DNpcwtkV
– Ambassade des États-Unis en Birmanie (@USEmbassyBurma) 20 février 2021
L’étudiante de 20 ans, Ma Mya Thwet Thwet Khine, a été touchée à la tête par une balle réelle le 10 février et est décédée samedi. Le gouvernement militaire a affirmé que la femme avait été tuée par des munitions qui ne sont pas utilisées par la police anti-émeute.
Les médias locaux ont rapporté qu’au moins quatre personnes ont été tuées par les forces de sécurité depuis le 7 février, alors que l’armée sévissait contre les manifestants.
Les forces armées birmanes ont arrêté des hauts fonctionnaires du gouvernement le 1er février, notamment la conseillère d’État et lauréate du prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, qui a été assignée à résidence. L’armée a fait valoir que les élections parlementaires de novembre, remportées par le parti de Suu Kyi, avaient été truquées.
Le coup d’État a été condamné par l’ONU. Washington a imposé des sanctions à plusieurs responsables militaires au Myanmar au début du mois, y compris le haut commandant des forces armées et le nouveau chef du pays, Min Aung Hlaing.
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