Le conseil d’État sauve 400.000 ralentisseurs et dos-d’âne «illégaux» : un changement de décision in extremis

Dans Art de vivre
avril 24, 2025

Dans une décision récente, le Conseil d’État français a sauvé in extremis 400.000 ralentisseurs et dos-d’âne considérés comme «illégaux». Cette décision a suscité de nombreuses réactions et bien des interrogations parmi les usagers de la route et les autorités locales. Dans ce blog, nous allons explorer cette décision, ses implications et le contexte de cette affaire.

Le problème des ralentisseurs et dos-d’âne «illégaux» en France est une question qui fait débat depuis de nombreuses années. Ces dispositifs de ralentissement, bien que conçus pour garantir la sécurité des usagers de la route, ne respectent pas toujours les normes en vigueur. En effet, leur hauteur, leur largeur ou leur longueur peuvent parfois être supérieures aux standards réglementaires, rendant leur utilisation inconfortable, voire dangereuse.

Face à ce constat, de nombreux usagers de la route et associations ont porté l’affaire devant le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative en France. Ce dernier avait initialement pris une décision radicale : tous les ralentisseurs et dos-d’âne ne respectant pas les normes devaient être démantelés. Une décision qui représentait un coût colossal pour les communes, tant en termes financiers qu’en termes de sécurité routière.

Cependant, le Conseil d’État a finalement changé sa décision in extremis. Les 400.000 ralentisseurs et dos-d’âne «illégaux» seront sauvés. Cette volte-face s’explique par une prise de conscience de l’importance de ces dispositifs dans le ralentissement du trafic et la prévention des accidents.

Toutefois, cette décision ne signifie pas que la situation restera inchangée. Le Conseil d’État a également souligné la nécessité d’une mise en conformité progressive de ces dispositifs avec les normes en vigueur. Les communes auront donc la responsabilité de revoir, de manière progressive, la conception de leurs ralentisseurs et dos-d’âne pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route.

En conclusion, bien que cette décision ait soulevé de nombreux débats, elle représente une victoire pour les communes et pour la sécurité routière. Elle souligne également l’importance d’un dialogue constructif entre les différents acteurs pour trouver des solutions pérennes et respectueuses de la sécurité de tous.