Le Canada sanctionne davantage de responsables iraniens, un an après la mort de Mahsa Amini
Le Canada sanctionne davantage de responsables iraniens pour marquer l’anniversaire de la mort d’une jeune femme qui a déclenché des protestations mondiales il y a un an.
Six hauts responsables du régime se voient interdire d’entrer au Canada ou d’avoir des avoirs dans le pays.
Samedi marquera le premier anniversaire de la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue après avoir été arrêtée pour ne pas avoir porté correctement son hijab.
Les nouvelles sanctions font écho aux alliés du Canada et incluent des membres du Conseil suprême de la révolution culturelle, un organisme non élu qui a créé la soi-disant police de la moralité chargée de faire respecter les règles du hijab.
Le Canada sanctionne Abdol Hossein Khosrow Panah, qui a repris le groupe en janvier et renforcé la surveillance des femmes en Iran.
Il s’agit de la 14e série de sanctions imposées par le Canada à l’Iran au cours des 11 derniers mois, visant 31 entités et 129 personnes.
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a souligné une accélération de la répression contre les femmes iraniennes au cours de la dernière année.
« Les sanctions d’aujourd’hui reflètent notre engagement inébranlable à soutenir le peuple iranien, en particulier les femmes et les filles, alors qu’il continue de défendre courageusement ses droits humains », a écrit Joly dans un communiqué de presse.
Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 15 septembre 2023.