Le Canada ouvrira des consulats en Alaska et au Groenland, nommera un ambassadeur dans l’Arctique et poursuivra ses négociations frontalières avec les États-Unis au-dessus de la mer de Beaufort.
Ces promesses et bien d’autres sont énoncées dans un nouveau document fédéral publié vendredi matin sur la politique étrangère du Canada dans l’Arctique.
Le gouvernement fédéral, ainsi que les premiers ministres du Nord et les organisations autochtones, ont annoncé cette politique à Ottawa.
Il fait suite au cadre politique du Canada pour l’Arctique annoncé en 2019, qui expose dans ses grandes lignes la manière dont le gouvernement fédéral prévoit un « profond changement de direction » dans sa relation avec le Nord.
La nouvelle politique prévoit un financement pour les cinq prochaines années pour Affaires mondiales Canada.
Outre un ambassadeur et de nouveaux consulats, la politique promet que le Canada entamera des négociations sur la sécurité dans l’Arctique avec les ministres des Affaires étrangères d’autres pays du Nord et soutiendra la coordination des sciences et de la recherche dans l’Arctique.
Le document politique promet également des négociations frontalières avec les États-Unis sur la mer de Beaufort et la finalisation de la mise en œuvre d’un accord frontalier entre le Canada et le Royaume du Danemark sur l’île Hans (Tartupaluk).
Le document politique de 37 pages met également en garde contre l’action russe dans l’Arctique, notamment la modernisation de ses infrastructures arctiques et de ses capacités militaires.
il souligne que la station des Forces canadiennes à Alert, sur l’île d’Ellesmere au Nunavut, est plus proche de la base aérienne militaire russe de Nagurskoye, en Russie, qu’Iqaluit ne l’est d’Ottawa ou que Toronto ne l’est de Winnipeg.
En avril, le gouvernement fédéral a annoncé des fonds pour la défense de l’Arctique, avec peu de détails sur la manière dont cet argent serait consacré aux infrastructures.
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