Le bilan des séismes entre la Turquie et la Syrie s’élève à plus de 6 000 morts — RT World News

Les opérations de sauvetage sont désormais une « course contre la montre », selon l’Organisation mondiale de la santé

Le nombre de décès confirmés du tremblement de terre de magnitude 7,7 qui a dévasté la Turquie et la Syrie ne cesse d’augmenter alors que les sauveteurs creusent dans les décombres. Mardi soir, Ankara et Damas recensaient au total 6 246 morts et 33 226 blessés.

Selon le dernier décompte des autorités turques, il y a eu 5 434 morts et 31 777 blessés. Le président Recep Tayyip Erdogan a décrété une période de deuil de sept jours pour les victimes de la catastrophe, qu’il a qualifiée de pire depuis le tremblement de terre d’Erzincan en 1939. Erdogan a également déclaré l’état d’urgence dans les dix régions les plus touchées, qui durera au moins trois mois.

Le gouvernement syrien a signalé au moins 812 morts et 1 449 blessés. Des rapports non confirmés provenant de territoires détenus par des militants antigouvernementaux font état d’encore plus de victimes.

Les équipes de secours travaillaient 24 heures sur 24 pour dégager d’éventuels survivants sous les décombres. Les autorités locales et étatiques ont également du mal à fournir un abri contre le froid aux habitants dont les maisons ont été détruites.





Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré que les opérations de sauvetage étaient « maintenant une course contre la montre » et que les chances de trouver plus de survivants diminuent d’heure en heure. L’OMS envoyait des équipes et des fournitures dans la zone touchée.

De nombreux pays ont offert leur aide aux efforts de sauvetage. La Russie a envoyé plus d’une centaine de spécialistes des interventions d’urgence, qui travailleront 24 heures sur 24 dans les zones touchées. La Syrie a cependant connu une période plus difficile que la Turquie, en raison des sanctions imposées par les États-Unis et l’UE.

Le gouvernement syrien a lancé un appel à l’aide à l’ONU et à d’autres organisations internationales, dont le Comité international de la Croix-Rouge. Entre-temps, le Conseil des Églises du Moyen-Orient, basé au Liban, a appelé à la levée immédiate des sanctions, de peur qu’elles ne deviennent « un crime contre l’humanité ».

Un séisme de magnitude 7,7 a frappé lundi le district de Pazarcik, dans la province turque de Kahramanmaras, peu après 4 heures du matin, heure locale. Les répliques dans la province de Gaziantep ont respectivement atteint des magnitudes de 6,4 et 6,5.

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