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Le 2 juin, un vote pour la nature est un vote pour notre qualité de vie

L’environnement naturel de l’Ontario est le fondement de notre qualité de vie dans la province, en particulier dans le Golden Horseshoe où la plupart d’entre nous vivons.

Le gouvernement Ford a considérablement affaibli la législation environnementale de l’Ontario, réduisant la protection et l’engagement du public en faveur d’un développement et d’une infrastructure tentaculaires, au détriment d’une bonne analyse environnementale et d’une bonne atténuation. Ils ont promis de protéger la Ceinture de verdure, mais sont déterminés à y construire l’inutile autoroute 413. Mais vous ne pouvez pas faire passer une autoroute à travers les sources de nos systèmes fluviaux ou le cœur de la Ceinture de verdure sans nuire à l’environnement en son cœur et couper ses connexions.

L’environnement naturel est une série de systèmes qui doivent être connectés les uns aux autres pour fonctionner. Nos espaces verts peuvent être considérés comme une forme d’infrastructure — une infrastructure verte — faisant le travail d’une infrastructure bâtie. Les espaces verts sont comme des éponges ; ils absorbent et retiennent l’eau pour éviter les inondations, tout en réduisant la chaleur générée par les villes. Les arbres peuvent réduire la température de l’air jusqu’à 12°C. Ils purifient l’air et fournissent un habitat aux oiseaux et à la faune locaux et migrateurs, et offrent une bonne dose de nature aux gens.

À un moment donné, nous pensions que la protection de caractéristiques telles que des boisés individuels suffirait, mais cela a conduit à des îlots de nature incapables de prospérer par eux-mêmes. Les zones naturelles ont été séparées des systèmes d’eau dont elles avaient besoin pour survivre et les animaux des habitats dont ils avaient besoin pour compléter leur cycle de vie.

Nous sommes ensuite passés aux systèmes du patrimoine naturel, destinés à capturer tous les éléments de l’environnement nécessaires à leur maintien. La Ceinture de verdure est un système de patrimoine naturel étonnant, mais pour être durable, elle a besoin de liens entre ses différentes parties — tant à l’intérieur qu’à l’extérieur — pour permettre aux plantes, aux animaux et aux gens de se déplacer librement. Les autoroutes coupent ces liens.

Nous avons besoin de plus d’infrastructures vertes, pas de moins. La fréquentation des aires de conservation de la RGT a augmenté d’environ 200 % au cours de la dernière décennie. Selon un récent rapport de la Green Infrastructure Ontario Coalition, « Improving Access to Large Parks in Ontario’s Golden Horseshoe », 42 000 hectares de grands parcs doivent être créés au cours des 30 prochaines années pour maintenir le même niveau d’accès aux espaces verts que les gens ont maintenant – un accès qui s’est avéré insuffisant à l’ère des fermetures pandémiques et dans les quartiers à faible revenu.

Protéger la Ceinture de verdure, ce n’est pas seulement mettre une ligne autour d’elle et déclarer qu’elle est protégée. Les écologistes ont appris très tôt que faire cela sans tenir compte des fonctions et des liens de la nature est voué à l’échec. Il y a déjà suffisamment de terres à l’intérieur de nos limites urbaines pour développer des logements abordables et des villes habitables sans avoir à raser les fermes, les forêts, les espaces verts et les zones humides.

La nature doit être valorisée, protégée, et connecté – non pavé. Votez pour la nature le 2 juin.