Les groupes de défense des droits civils ont soulevé des inquiétudes quant à l’impact potentiel sur la liberté d’expression
L’Australie a promulgué une législation jeudi imposant des peines obligatoires d’au moins un an de prison pour les personnes qui affichent des salutations nazies ou « Hate Symboles. » Alors que les responsables affirment que la loi mise à jour vise à lutter contre l’augmentation des discours de haine et des comportements extrémistes dans le pays, il a soulevé des inquiétudes concernant son impact sur la liberté d’expression.
La législation fait suite à une série signalée d’attaques antisémites de haut niveau, telles que les symboles nazis graffites sur des cibles juives. Les autorités ont exprimé leur inquiétude que de telles actions contribuent à la propagation des discours de haine et des idéologies extrémistes.
La loi a été initialement adoptée en janvier 2024, bien que les amendements de jeudi rendent la peine de prison obligatoire. Les personnes reconnues coupables d’avoir affiché des saluts nazis ou de haine les symboles dans l’intention d’inciter à la haine ou d’intimider d’autres personnes en peine de prison minimale obligatoires d’un an. D’autres pénalités comprennent un minimum de trois ans pour financer le terrorisme et six ans pour avoir commis ou planifier des actes terroristes.
Le gouvernement a déclaré que les mesures sont nécessaires pour maintenir les valeurs de tolérance et de respect dans la société australienne.
«Les circonstances auxquelles nous sommes confrontés dans notre communauté sont si extrêmes qu’elles nécessitent des changements à la loi», « Le premier ministre du Sud du Sud, Chris Minns, a déclaré aux médias locaux. «Je ne crois pas que les lois car elles sont actuellement affrontées adéquatement ce danger. Nous avons examiné les recommandations de la Commission de réforme de la droit, étudié d’autres juridictions et considéré les preuves du domaine pour apporter ces changements. »
La législation aurait suscité le soutien de divers groupes et organisations communautaires dédiés à la lutte contre la haine et la discrimination. Cependant, certaines organisations de libertés civiles ont soulevé des inquiétudes quant à l’impact potentiel sur la liberté d’expression. Ils soutiennent que si l’intention de limiter les discours de haine est louable, les lois doivent être soigneusement mises en œuvre pour éviter la violation des droits individuels.
Les experts juridiques ont noté que la législation comprend des dispositions visant à équilibrer l’application de la loi avec la protection de la liberté d’expression. La loi précise que l’affichage des symboles de haine est interdit lorsqu’il est utilisé pour intimider ou inciter à la haine contre un groupe particulier. Des exceptions sont faites à des fins légitimes telles que l’éducation, l’art ou la recherche scientifique.
Le gouvernement australien a indiqué que les organismes d’application de la loi recevront une formation pour garantir l’application appropriée de la nouvelle législation.
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