L’Atletico Madrid a condamné mardi les chants racistes tenus par certains de ses fans contre l’attaquant du Real Madrid Vinicius Junior et s’est engagé à travailler avec les autorités pour identifier les responsables.
« Notre club a toujours été connu pour être un espace ouvert et inclusif pour les fans de différentes nationalités, cultures, races et classes sociales, et quelques-uns ne peuvent pas ternir l’image de milliers et de milliers de fans d’Atleti qui soutiennent leur équipe avec passion et respect. pour leurs adversaires », a déclaré le club.
« Ces chants provoquent une répulsion et une indignation énormes », a ajouté l’Atletico dans son communiqué. « Nous ne permettrons à aucun individu de se cacher derrière nos couleurs pour proférer des insultes à caractère raciste ou xénophobe. »
Le club a condamné « les chants inacceptables qu’une minorité de supporters ont tenus à l’extérieur du stade ». Il s’est engagé à expulser immédiatement tous ses membres qui y participeraient.
🗣️CÁNTICOS RACISTAS CONTRA VINICIUS de cientos d’aficionados de @Atleti à las puertas del Metropolitano :
📢 »Eres un mono, Vinicius eres un mono ».
⛔️FUERA LOS VIOLENTOS Y RACISTAS DEL FÚTBOL
📹Vidéo @chema_medina #AtletiRealMadrid pic.twitter.com/KoHSNrtd3G
La ligue espagnole a également déclaré que « le discours de haine n’a pas sa place dans la Liga » et s’est engagé à « travailler avec les clubs et les autorités pour identifier et traduire en justice tout cas de ce type ». Il prévoit de déposer son rapport officiel auprès de la fédération espagnole, qui pèsera des mesures disciplinaires contre l’Atletico.
Après que son compatriote brésilien Rodrygo ait marqué le premier but de Madrid dimanche, lui et Vinicius ont fait leurs mouvements de samba par l’un des drapeaux de coin, remplissant leur promesse de continuer à danser malgré les critiques.
Certains fans de l’Atletico leur ont lancé des objets.
Ce n’était pas la première fois que Vinicius était victime de railleries racistes. C’est arrivé l’an dernier lors d’un « clasico » contre Barcelone au Camp Nou. Il y a également eu des affaires contre d’autres joueurs, dont Inaki Williams de l’Athletic Bilbao.